lundi 21 septembre 2015

Du président « normal »
au pourvoyeur de crime de masse


(Le billet de Loup Rebel)
La vague migratoire qui submerge la France
et l'Europe n'est que le retour du boomerang
lancé par les (ir)responsables politiques
qui exercent un pouvoir perfide depuis 1945.
Et ce n'est là que le symptôme alarmant
d'une imminente troisième guerre mondiale.

La France compterait encore 20 % de Français fidèles à François Hollande. Une poignée de collabos complices de ses promesses mensongères, de ses trahisons, et de ses crimes de guerre.

Quand le Président Hollande signe un contrat de plusieurs milliards d’euros avec le Qatar pour la vente de 24 avions de combat Rafale, ses groupies applaudissent niaisement.

Pourtant, il y a cent fois plus à s'en inquiéter qu'à s'en réjouir. Car dans le rôle de la triste crapule, Hollande sait pertinemment que ces avions sont utilisés pour servir son maître, sis à Washington, et faire davantage de ravages dans la région, plus de mort, de désastre, de misère et d’asservissement, davantage de réfugiés dans la mer Méditerranée, encore plus de chaos perpétuel, des gens aux limites de la survie, des gens qui ne peuvent plus se battre pour leur pays, pour leurs ressources, pour leur liberté, parce qu’il faut qu’ils se battent rien que pour pouvoir survivre, pour la survie de leurs enfants et de leurs familles.

L’Empire du chaos, c’est ça :
Un psychopathe qui vend des armes, des avions de combat et d’autres sortes de machines à tuer, en sachant très bien que ces armes servent à tuer des gens, à détruire des pays, est un criminel de guerre de la pire espèce. Même s'il n'est qu'un laquais au service de ses maîtres.
En plus d’être un criminel de guerre, Hollande est un bigot bas du front qui s’imagine qu’à la fin des comptes, quelques miettes du Grand Butin vont retomber dans son assiette. Pense-t-il devoir préserver l’économie de son pays ? Croit-il honorer la France qui a produit des hommes comme Victor Hugo, Stendhal, Balzac, Dumas, en vendant des machines à tuer à d’autres sbires de l’empire ?

Le président Hollande feint d’ignorer que 85 % de son électorat le méprise.
Répandre le désordre, le chaos et la misère, c’est ce que Washington et ses vassaux font le mieux. Ils ne désirent pas « gagner » les guerres ; ils veulent un chaos sans fin et la misère ; des gens pouvant facilement être soumis, la “domination à large spectre” comme ils disent
(full spectrum dominance, dans la langue de Shakespeare)
Et c’est la même chose en Ukraine... Là, pas plus d’ISIS ou d’EIIL que de Daesh ou d’al-Qaeda ne se trouve en Ukraine. Là encore, l'Empire du chaos s'est invité, avec ses charognards.

Sous le commandement de la CIA avec quelques 6 000 soldats US (des instructeurs, bien entendu) entraînent les troupes de Kiev à mieux et plus rapidement tuer leurs frères dans le Donbass ; ils les entraînent à susciter un chaos qui perdure. Et si les soldats refusent d’être entraînés à tuer leurs frères, le régime nazi de Kiev les abattra en tant que traîtres. À bout portant. C’est si facile. Comme ça personne ne résistera plus.

En outre, les « conseillers » militaires US et la CIA, avec le concours de leurs tueurs à gages (ISIS/Daesh /al-Qaeda) cherchent à provoquer le Président Poutine à entrer en guerre. Une Troisième Guerre mondiale. Oui, la troisième en moins d’un siècle, pouvant potentiellement dévaster l’Europe et peut-être le monde. Jusqu’ici, si le monde a été préservé de ce désastre, c’est surtout grâce à la sagesse de la stratégie mise en œuvre par M. Poutine. Une stratégie de non-affrontement.

En lire plus sur Wikileaks Actu Francophone :
►Le chaos est la nature de l’enjeu pour l’Empire, pas la victoire



La chronique de Loup Rebel
Loup Rebel
Loup Rebel

dimanche 20 septembre 2015

La France est gouvernée
par des crapules méprisables


(Le billet de Loup Rebel)
Prosélytisme religieux,
prosélytisme laïc,
zéro différence, c'est toujours
du prosélytisme politique.

Commençons par consulter la définition des trois mots clefs invoqués ici, et voyons comment ils sont liés entre eux :
   • les crapules (qui gouvernent la France),
   • la propagande,
   • le prosélytisme.

Prosélytisme : zèle ardent déployé pour recruter des adeptes.
  • Vrai pour les religions
  • Vrai pour les partis politiques
  • Vrai pour les candidats à une élection
Plus de détail sur la définition du prosélytisme :
►Prosélytisme sur Wikipédia 
►Prosélytisme sur CNTRL 

Propagande : Action systématique exercée sur l’opinion publique pour l’amener à accepter certaines idées ou doctrines.
  • Vrai en politique
  • Vrai dans les médias
  • Vrai dans les religions
Plus de détail sur la définition de la propagande :
►Propagande sur Wikipédia 
►Propagande sur CNTRL 

Crapule : Individu sans scrupules et malhonnête.
  • Vrai pour les chefs d'État
  • Vrai pour les ministres
  • Vrai pour les hommes politiques en général
  • Vrai dans les démocraties représentatives
Plus de détail sur la définition d'une crapule :
►Crapule sur CNTRL 

Depuis la publication de la photo d'un enfant noyé sur une plage, l'actualité nous invite à revisiter l'histoire de notre chère France. On serait tenté de se rendre à Poitiers, d'y convoquer Charles Martel, et qu'il nous raconte comment il a créé la légende de la bataille qui fit de lui un héros en ce premier samedi du mois de ramadan de l'an 114 de l’Hégire, soit le samedi 25 octobre 732.
Ceux qui sont tentés par ce voyage dans le passé, c'est par ici :
►La bataille de Poitiers

Pas de doute, la propagande politicienne existait déjà sous Charles Martel. Elle remonte à la nuit des temps, dès le jour où un homme a décidé de dominer les autres.

Si Voltaire raille les exagérations autour des récits "propagandistes" de la bataille de Poitiers dans son "Essai sur les mœurs" lorsqu'il écrit « Sans Charles Martel, la France eut été une province mahométane », c'est pour le regretter « au regard des siècles d'obscurantisme chrétien », selon lui.

Au XIXe siècle, le patriotisme français voit dans la bataille de Poitiers un événement fondateur de la Nation, et les anticléricaux préfèrent Charles Martel à Clovis, trop associé à l’Église. La conquête des colonies en Terres musulmanes popularise également la victoire contre des musulmans.
À la fin du XIXe siècle, la bataille de Poitiers est également célébrée comme la capacité de la France à bouter du pays tout envahisseur hors de ses frontières, à l'heure où l'occupation de l'Alsace-Lorraine suscitait une vive rancœur, l'ennemi n'étant plus ici arabe, mais allemand. Outre-Rhin et en Angleterre, à l’heure des théories raciales, cette victoire d’Européens sur des Africains est aussi revendiquée par les Anglais et les Allemands, ces derniers rappelant que les Francs étaient un peuple germanique. À partir de ce siècle, l'année 732 est présentée comme moment de la construction nationale et l'école de la IIIe République exalte l'épisode tout en évacuant l'aspect chrétien et européen des discours antérieurs.

Il y a aussi la "contre-propagande", le prosélytisme négationniste :
Selon Nas E. Boutammina, "La bataille de Poitiers n'a jamais eu lieu". Il en a fait le titre d'un de ses livres. Un négationnisme qui en rappelle d'autres, plus récents...
Voici ce qu'il écrit :
« Charles Martel et Poitiers connaissent un regain de popularité avec les croisades, les thèmes de la défense de la chrétienté, de la défense de la foi, de victoire sur l’infidèle ayant alors plus d'échos. La victoire de Charles Martel à Poitiers sera rappelée et mythifiée par les chroniqueurs du XIVe siècle après la défaite de Jean II le Bon en 1356... à Poitiers aussi ! Et au XVIe siècle, au moment où l’Empire ottoman menace l’Empire de Charles Quint. On peut aussi évoquer l’épée de Charles Martel, miraculeusement retrouvée par Jeanne d’Arc à Sainte-Catherine-de-Fierbois. »

C'est ainsi que la légende de Charles Martel à Poitiers s'est transformée en symbole, selon les besoins et la cause du moment.

Aujourd'hui comme hier, le rôle des médias est de transformer le réel en symbole, religieux ou laïc, pour servir le pouvoir et justifier les guerres de pillage et de conquêtes.
Le prosélytisme n'est finalement pas autre chose que l'instrument de la propagande pour faire accepter au peuple les actes criminels commandités par le pouvoir en place, qu'il soit religieux ou laïc, la laïcité étant aussi une religion, fondée sur les croyances laïques.



La chronique de Loup Rebel
Loup Rebel
Loup Rebel

jeudi 10 septembre 2015

Faut-il soutenir la cause du Revenu de Base ?


(Le néo-socialisme libéral, alias fléau-socialisme)
Revenu de Base
Revenu Universel
Revenu Inconditionnel
Revenu de Subsistance
... et quelques autres...

Depuis la crise de 2008, les ardents défenseurs de ces revenus "universalistes" font le buzz sur les réseaux sociaux. Les arguments avancés sont d'ordre humanitaire : lutter contre les inégalités et venir au secours des plus démunis. Ce n'est là qu'un aspect des choses, louable en soi, mais c'est peut-être l'arbre qui cache la forêt... dans laquelle se cachent des suppôts de Satan qui cherchent à sauver leur capital. Je parle là des actionnaires qui vivent des rentes de leur colossale et indécente fortune.

À droite, les médias en font également l'éloge à l'occasion, par exemple dans le Figaro du 26 mai 2014 :
►Pour un revenu minimum universel◄

À contrario, la théorie du Revenu de Base est vivement critiquée à gauche, du moins la "vraie" gauche, qui exclut de ses rangs les néo-socialistes devenus avec Hollande et son gouvernement la doctrine politique la plus libérale qu'on ait jamais vue en France (et en Europe).

Celles et ceux qui ont lu Bernard Friot ou écouté ses interventions télévisées se souviennent sans doute de cette phrase :
« Le Revenu de Base est la roue de secoure du capitalisme »
►Comprendre le travail de Bernard Friot en 10minutes◄

La première chose à savoir, c'est que les partisans du Revenu de Base, consciemment ou non, se font les défenseurs de l'économie de marché(1), régit en Europe et aux États-Unis sur les seules règles du capitalisme libéral, voire aujourd'hui ultralibéral, sous l'emprise des lois dictées par les banques et les grandes puissances financières.

Voyons pourquoi certains économistes parmi les plus éclairés considèrent – comme Bernard Friot – que le Revenu de Base est "la roue de secoure du capitalisme", ultime recours qui peut le sauver de son effondrement :
Le tout premier initiateur de cette idée est Milton Friedman(2). Ardent défenseur du libéralisme, Friedman est titulaire du prix Nobel d'économie en 1976 pour ses travaux sur l'analyse de la consommation et l'histoire monétaire. Il a démontré que la théorie du "Revenu Permanent" (ou revenu universel) était indissociable de l'économie de marché, pour assurer son développement et son maintien.
Ce qui est bien sûr une évidence, à l'heure où les machines et les robots sont en passe de remplacer l'homme dans son travail : distribuer un "Revenu Universel" revient à distribuer du pouvoir d'achat, et donc de soutenir la demande pour répondre à l'offre et alimenter ainsi la production, même lorsque celle-ci sera assurée par les machines et les robots qui vont remplacer à plus ou moins brève échéance le travail des humains... qui seront ainsi privés de salaire et de pouvoir d'achat.


Et en 2015, on y est déjà ! La montée du chaumage en témoigne, quoi qu’en disent les dirigeants politiques. La crise dite "économique" est en réalité une crise financière, car les actionnaires mercantiles et rapaces n'ont pas compris que le système s'autodétruit par la baisse du pouvoir d'achat... Ils n'ont pas appris la leçon de Milton Friedman, aveuglés par leur cupidité.

Maintenant, vous pouvez continuer de soutenir les campagnes en faveur du Revenu de Base, mais vous savez que cela vous range dans le camp des défenseurs de la cause capitaliste. Cela dénonce votre adhésion au système qui prône la croissance, croissance qui repose sur une économie de marché, laquelle implique la course folle de la production des biens consommables avec son corollaire : toujours plus de consommation...

Ou bien, vous pouvez aussi prendre le temps d'examiner d'autres solutions pour pallier les inégalités entre les privilégiés qui ont un emploi et les autres, sans emploi. Vous trouverez une piste particulièrement inintéressante du côté du ►réseau salariat◄
Abolition du droit de propriété lucrative

Poursuivre la lutte des salaires et des cotisations sociales contre les profits indécents,
pour faire aboutir la "cotisation sociale unique" et se libérer du chantage à l'emploi.
(1) D'un point de vue strictement scientifique, le terme "économie de marché" ne renvoie à rien de précis.
En apprendre plus sur ►Wikipédia◄

(2) En apprendre plus sur ►Milton Friedman◄

Le néo-socialisme libéral,
alias fléau-socialisme
Paul Dussert
Paul Dussert

mardi 8 septembre 2015

Les électeurs complices d'organisations criminelles


(Le billet de Loup Rebel)
« Tu votes ou tu votes pas,
c'est kikif, t'es niqué pareil ! »

Quoique... s'abstenir de voter, c'est marquer son refus de cautionner un système qui permet aux pires escrocs de diriger un pays (la France en l'occurrence).

Même Michel Onfray ne vote plus !

Michel Onfray s'est déclaré ouvertement :
  • contre les élections,
  • pour la démocratie,
  • pour une nouvelle constitution.
la Ve République est le contraire de la démocratie

« La constitution de la Ve République donne aux élus
tous les apanages d'une dictature totalitaire »
Le gouvernement représentatif tel qu'il est défini dans la constitution de la Ve République est exactement le contraire de la démocratie, car il confisque au peuple tout pouvoir, et donne aux élus tous les apanages d'une dictature totalitaire.
Vous avez demandé le droit de vote ?
Vous vous êtes battus pour l'obtenir ?
Eh bien ! on vous a donné royalement le droit d'élire ceux qui vous confisquent le droit de vote (cf. référendum de 2005, et le dernier en date pour la Grèce en 2015).

Dans la situation actuelle, toute participation à une élection rend l' électeur complice d’une organisation criminelle.

En réalité, la démocratie est bannie en Europe, et personne (ou presque) ne semble le voir, puisque tout le monde continue à se croire en démocratie.

Jean-Claude Juncker l'avait réaffirmé fin janvier 2015, juste après les élections du nouveau gouvernement Grec, en déclarant publiquement :
« il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens »
Rien de plus à ajouter.

C'est bref, clair, net et sans bavure.
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Loup
Loup Rebel
Loup Rebel

mardi 1 septembre 2015

Ordre, désordre, autorité


(Le billet de Loup Rebel)
Ordre et désordre...
Crise d'autorité ?
Ou bien lacune éducative ?


Toute organisation sociale suppose un ordre, puisqu'il n'y a pas de vie sociale sans règles. Cet ordre se révèle au premier regard par un agencement de tabous, de croyances, et de valeurs éthiques ou esthétiques auxquelles les membres du groupe sont tenus d'adhérer.

Tout manquement aux règles qui structurent ainsi l'édifice social constitue un désordre.

Le désordre apparaît dès lors comme pouvant avoir deux causes possibles :
• une méconnaissance de la règle
• un refus de la règle
L'origine du désordre renvoie toujours à un échec de l'éducation.
L'éducation est donc supposée apprendre les règles de façon à ce qu'elles soient acquises à l'âge adulte (c'est ce que la psychanalyse appelle "la construction du surmoi"). Durant la phase éducative, la croyance générale affirme que l'autorité joue un rôle important. Cependant, de nombreuses études expérimentales avec des groupes d'enfants ont démontré qu'un système éducatif fondé sur l'autorité n'apporte qu'une efficacité de 30 % d'adhésion aux règles imposées, alors qu'un système basé sur la valorisation du sens de l'engagement et de la responsabilité, sans autorité, produit une efficacité quasi totale : 70 % à 100 % des enfants adhèrent aux règles qui sont proposées, et non pas imposées.

Le sens commun porte à croire que c'est l'autorité qui assure l'ordre, et que sans une autorité établie, c'est le désordre assuré. Pourtant, la réalité nous démontre constamment le contraire.

En effet, qu'en est-il de l’homme qui dit « Je veux changer, dites-moi comment m’y prendre » ? Il peut paraître très profondément sincère et sérieux, mais en réalité il ne l’est pas. Sa demande trahit une lacune éducative qui ne lui a pas permis d'accéder à sa pleine maturité. Il est juste à la recherche d’une autorité, dans l’espoir qu’elle mettrait de l’ordre dans sa vie.
Mais son désordre intérieur saurait-il être éradiqué par une autorité ? Certainement pas, bien au contraire. Un ordre imposé du dehors provoque presque toujours un désordre.


Tout cela peut être vu intellectuellement. Mais pouvez-vous le vivre en vérité, de telle sorte que votre esprit cesse de projeter toute autorité, celle d’un livre, d’un maître, d’un conjoint, d’un parent, d’un ami, de la société ? Parce que nous avons toujours fonctionné dans le cadre de formules, celles-ci sont devenues notre idéal et notre autorité. Mais aussitôt que nous avons compris que la question « comment puis-je changer ? » engendre une nouvelle autorité, nous en avons fini avec l’autorité, une fois pour toutes.


Loup
Loup Rebel
Loup Rebel