dimanche 7 janvier 2024

Complots intrigues magouilles mensonges d'État et compagnie...


(Le billet de Loup Rebel)

Aujourd'hui comme dans le passé, les accusations de complots sont monnaie courante. Ce qui rend inextricable de savoir si un complot existe réellement et à qui l'attribuer, c'est parce que le comploteur cherche toujours à attribuer son complot à d'autres, en agissant sous faux drapeaux

Cependant...

Entre Conspirationnismes et négationnismes, il faut savoir faire la part des choses...
Les pouvoirs qui nous gouvernent sont-ils aussi
vertueux qu'ils le prétendent et l'affirment ?
Si vous croyez que les hommes politiques sont intègres,
ou si vous les croyez incapables de commettre en secret des actes immoraux, sulfureux, voire criminels,
vous êtes plus naïf que l'enfant qui croit au père Noël.
Depuis l'aube des civilisations, coup d'État, putschs, révolutions et autres conspirations ou crimes d'État sont le lot de tous les gouvernements au pouvoir. Parmi les plus emblématiques, citons l'assassinat de Jules César, résultat d'un complot de sénateurs qui se surnommaient entre eux les "Liberatores" et dont l'un des chefs les plus singuliers fut le propre fils de l'empereur, Marcus Junius Brutus.

La Révolution française est un complot fomenté par la bourgeoisie
Le régime politique dans lequel nous vivons aujourd'hui est le résultat d'une série de complots, officiellement présentés sous de fausses apparences dans les programmes scolaires pour des raisons politiciennes évidentes. Par exemple, la révolution de 1 789 est un complot organisé par la bourgeoisie avide de plus de richesses et de pouvoir. Cette classe constituée de riches commerçants et artisans a donc manipulé le peuple en lui promettant un meilleur statut, la liberté, et l'abolition du servage, puis lui a fourni des armes pour renverser la monarchie et le pouvoir aristocratiques.


Dès que les révolutionnaires ont réussi à chasser du trône Louis XVI, les bourgeois (conspirateurs) leur ont demandé de rendre les armes qu'ils leur avaient fournies, puis ont mis en place le régime représentatif pour se faire élire et prendre le pouvoir, laissant croire au peuple inculte que la monarchie serait main­te­nant remplacée par une "démocratie". Le principal fondateur de ce nouveau régime politique fut l'abbé Sieyès. C'est lui qui en a fixé les règles, et son discours montre clairement qu'il était antidémo­cratique : 

La France n'est pas une démo­cra­tie, et le peuple ne peut parler ni ne peut agir que par ses repré­sen­tants. Si le peuple dictait ses volontés, la France ne serait plus cet État représen­tatif ; ce serait un État démo­cra­tique. Les citoyens qui se nom­ment des repré­sen­tants renoncent, et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi.

L'abbé Sieyès, fondateur de notre régime actuel...

 
Ainsi est née la République française, et les imposteurs qui la gouvernent sont des faussaires de la démocratie, aujourd'hui démasqués par une majorité grandissante de Français qui rejette cette classe politique pour ses trahisons permanentes.

À notre époque, les mœurs ont changé, et les modes opératoires se sont modernisés. Pour autant, les complots politiques n'ont jamais été aussi violents que depuis la Révolution française. Dans ses ouvrages publiés aux Éditions Larousse (Collection de l'Histoire), l'historien Renaud Thomazo, professeur à Paris-VIII, rapporte un nombre considérable de faits et crimes commis par des personnages de la classe politique (ou contre eux). Dans la vidéo ci-dessous, il présente l'un de ses ouvrages, "Les grands complots de l'histoire de France" (Editions Larousse).

Les grands complots de l'histoire de France

Renaud Thomazo présente son ouvrage « Les grands complots de l'histoire de France » aux éditions Larousse

À lire également, du même auteur :

Les grands crimes de l'Histoire de France

D'autres ouvrages de l'auteur

L'Histoire nous l'apprend, de tout temps, la convoitise du pouvoir a engendré des conspirations et des complots.
Aujourd'hui, un vocabulaire nouveau a fait son apparition, pour une guerre des mots entre les théoriciens du complot et leurs opposants. Les premiers sont accusés de conspirationnisme, et les opposants de négationnisme.
À l'extrême, les conspirationnistes voient des complots partout, et les négationnistes refusent l'idée même qu'il puisse en exister un seul.

Le philosophe Karl Popper a développé une analyse de la théorie du complot dans le second volume de La Société ouverte et ses ennemis. Dans cet ouvrage, il démontre que des complots existent bien, mais leur but est souvent voué à l'échec. Ainsi, « les conspirateurs ne profitent pas toujours de leur conspiration ».
On peut donc admettre l'existence de conspirateurs, sans passer pour un paranoïaque.
Le problème, c'est que les conspirateurs agissent dans le plus grand secret, et ne sont que rarement démasqués, ou alors des années plus tard, quand les crimes qu'ils ont organisés sont prescrits.

De très nombreuses conspirations sont rapportées dans l'Histoire de l'humanité en général, et l'Histoire de France en particulier en est remplie. Ces conspi­ra­tions tournent toujours autour du pouvoir, tantôt pour le prendre, tantôt pour s'y maintenir. Depuis la Révolution française, on ne connait pas un seul gouvernement sans conspirations ni conspirateurs.
Sinon, à quoi pourraient bien servir les "services secrets" ? Et... sous couvert du secret, qui d'autre serait mieux placé pour organiser des conspirations secrètes ?

Attentats du 11 septembre 2001
Inutile de perdre son temps à chercher des preuves autour du mode opératoire, à savoir si des avions ont bien heurté les tours ou pas.
Un simple raisonnement logique sera beaucoup plus efficace pour comprendre de quoi il en retourne.
  • Al Qaida a revendiqué l'attentat. Sur ce point, tout le monde semble d'accord. Où ça se complique, c'est quand il s'agit de dire qui est Al Qaida.
  • Al Qaida, c'est une force armée de mercenaires mise en place par les États-Unis dès 1987 pour combattre l'armée Soviétique qui avait envahi l'Afghanistan. Ces combattants (officiellement des "résistants") étaient formés et fournis en armes par les États Unis pour une guerre "par procuration" contre l'URSS.
  • Les services secrets américains (CIA) étaient en charge d'assurer la formation, l'encadrement et le commandement d'Al Qaida. Au regard du monde, il ne fallait pas bien entendu présenter Al Qaida comme une armée secrète au service des États Unis, mais comme une force de résistance à l'envahisseur soviétique sur le territoire Afghan. Et on le sait, "le terroriste de l’un, c’est le résistant de l’autre". Commettre des actes de guerre "hors la loi" et en violation des Conventions de Genève est toujours assimilé à du terrorisme.
  • Mais si c'est Al Qaida qui a commis les attentats du 11 septembre, et puisque ces mercenaires étaient placés sous le commandement des services secrets américains, la conclusion est sans appel... 
Élémentaire mon cher Watson...!

Daesh, une armée secrète de l'OTAN
Les liens entre Daesh et les services secrets des pays membres de l'OTAN sont plus complexes que pour Al Qaida. Sans doute fallait-il "brouiller les pistes" plus efficacement pour ne pas retomber dans les accusations portées dans les attentats du 11 septembre. Mais on retrouve encore en toile de fond une guerre qui ne se nomme pas entre les États-Unis et la Russie. Guerre dont l'objectif est la mainmise sur les ressources pétrolifères du Moyen-Orient.
  • Daesh est donc présenté comme une constellation de mercenaires sans liens entre eux, voire même dans une rivalité d'appartenance religieuse. Bien sûr, il ne s'agit là que d'une mise en scène savamment relayée par les médias pour préparer les populations occidentales à l'idée d'une guerre "humanitaire"... deux mots qui n'ont aucun sens, puisque jamais aucune guerre n'a eu d'autre objectif que le pillage des territoires conquis, et dans des conditions diamétralement opposées à ce qui aurait le moindre caractère "humanitaire". Comment peut-on croire qu'on peut tuer des millions de femmes et d'enfants dans un but humanitaire ?
  • On présente alors une faction de ces mercenaires comme des "résistants" au régime syrien qu'il faut à tout prix renverser. Le chef d'État Bachar el-Assad est accusé pour les besoins de la cause d'être le méchant dictateur à abattre, puisque son armée régulière combat les terroristes qui s'opposent au régime en commettant des attentats meurtriers... avec le soutien logistique des services secrets occidentaux (pays membres de l'OTAN). Là encore, la conclusion est sans appel...
Élémentaire mon cher Watson...!

Quelques complots avérés sous la Ve République :

L’affaire du Rainbow Warrior (Greenpeace)

Valéry Giscard d'Estaing et les diamants de Bokassa

Les Barbouzes

Organisation Armée Secrète  (OAS)

Attentat de l'Observatoire (Mitterand)

Gladio (unités clandestines de l'OTAN jusqu'en 1990)

Autres complots sous la Ve République :

Affaire Robert Boulin

Les affaires Elf
    (Avions renifleurs, financements occultes, corruptions, etc.)

Attentat de la piazza Fontana, le 12 décembre 1969 en Italie

Démission de Vito Miceli, chef du SIOS et membre de P2, en 1974

Attentat de la gare de Bologne le 2 août 1980 en Italie

Les grandes affaires de la Ve République (l'Express)



Loup
Loup Rebel
Loup Rebel

mardi 5 décembre 2023

Les mensonges fondateurs …?

 

Une fois n'est pas coutume, pour ce Noël 2023 Loup Rebel nous a concocté une chronique – comme d'habitude complotiste – mais pas trop longue.

OK, Noël n'est pas un complot… quoi que… on est en droit de se poser la question du "pourquoi" la civilisation occidentale actuelle a cherché à célébrer sa naissance le 25 décembre… de l'an zéro… !

Dans toutes les mythologies de l'hémisphère nord, le troisième jour après le solstice d'hiver correspondait jadis à la renaissance du soleil qui commence à remonter un peu plus chaque jour au dessus de l’horizon. C'est le "no-eil", ou "nouveau soleil". C'est la fête du soleil !

« À l'origine des mensonges,
il y a un mensonge sur les origines.»

*   *   *   *
*   *  *
*

Le premier mensonge auquel on pense lorsque la fin d'année approche, c'est le Père Noël.

Le mythe de Noël (et du père noël) est posé à l'origine de la vie de chaque humain né dans la civilisation occidentale actuelle. Il conditionne le formatage individuel et collectif, dans l'à venir du futur adulte, et ce d'autant plus quand il ne garde aucun souvenir de sa découverte du "pot aux roses". La blessure de son amour propre a fait disparaitre le mensonge auquel, en "toute confiance", il a cru. Dans le cas contraire, ses souvenirs maintiennent en lui le doute et la suspicion face à tout discours émanant d'une autorité, surtout celles qui prennent la place de l'autorité parentale à l'origine du mensonge premier, le Père Noël. 

Il est donc juste de parler de "mensonge fondateur", en rupture avec le mythe original falsifié. 

Viennent ensuite les mensonges sur les religions et leurs croyances présentées comme des vérités. Ces mensonges-là sont fondateurs des civilisations. Arrive immanquablement le moment où ces mensonges sont démasqués par les populations. Très curieusement, l'Histoire montre que l'Homme semble avoir un besoin irrépressible d'adhérer à une croyance, et quand il en identifie une comme mensongère, il ne l'abandonne que s'il peut se tourner vers une nouvelle croyance, potentiellement fondatrice d'une nouvelle civilisation…

Actuellement, comme nous l'a annoncé le grand manitou Klauss Shwab dans son livre "Le grand reeset", nous entrons dans une nouvelle civilisation fondée sur "LA Science"… qu'il convient d'écrire avec un S majuscule… Cette Science et ses croyances remplacent les religions et leurs croyances. Les religions divisaient l'humanité en groupes ethniques souverains, tandis que la Science a la prétention mondialiste d'une adhésion planétaire à ses croyances, mondialisme oblige.

Mais… la science ne ment pas, direz-vous ? 

Pour celles et ceux qui croient en la science comme l'enfant croit au Père Noël, c'est le moment de rappeler que la science n'échappe pas, elle non-plus, au "mensonge fondateur" :
Karl Popper nous a montré comment, pour qu'une science soit valide, il faut qu'elle puisse être invalidée, c'est-à-dire que l'on définisse dans quelles conditions elle n'est plus vraie.

Pour qu'une science soit valide,
il faut qu'elle puisse être invalidée.

Alors si la science se définit comme étant réfutable, les vérités quelle publie à un moment donné ne sont que provisoires…  

Et là, le premier exemple qui vient à l'esprit est la théorie de Darwin. Elle a supplanté le mythe de la création de l'homme par les dieux ou les déesses selon les mythologies, mais à ce jour, la théorie darwinienne est fortement remise en question par un nombre de plus en plus grand de scientifiques. 


À chacune et chacun de tirer ses propres conclusions. La seule chose dont nous pouvons être (à peu près) certain, c'est que nous avançons vers le futur, et personne ne sait où se trouve la pédale de frein, et encore moins la marche arrière…!




Loup
Loup Rebel
Loup Rebel

 




lundi 4 décembre 2023

S'il vivait aujourd'hui, Socrate serait-il banni…?

 

Brève introduction à Socrate :

La philosophie se définit par sa quête de la vérité. Elle apporte du sens à la vie des humains, et permet à l’humanité de progresser dans la connaissance

Socrate est un personnage central du discours de Platon.
Il est considéré comme le « père de la philosophie occidentale » et l’une des figures les plus influentes de tous les temps.

Socrate a été accusé de "corrompre la jeunesse", par les questions qu'il posait. Les dirigeants politiques d’Athènes l'ont condamné à mort pour ce motif. 

En bref, les questions de Socrate étaient perçues comme remettant en cause le bien fondé du discours politiques des dirigeants. Il fallait donc le réduire définitivement au silence, pour éviter que les citoyens ouvrent les yeux sur les fausses croyances imposées par les dirigeants politiques.

Discerner les vérités des fausses croyances.

Selon Socrate, en posant simplement des questions provocatrices, les citoyens pourraient mieux discerner les vérités des fausses croyances et répondre aux questions importantes. C’est ce que les philosophes appellent la méthode socratique. Cette méthode est à la base de la recherche de la connaissance et de la vérité.

La méthode scientifique est une transposition parfaite de la méthode socratique : les hypothèses, les théories et les "faits" scientifiques sont constamment remis en question et confrontés au réel dès qu’une donnée nouvelle apparait. C’est donc tout le contraire du dogme qui régit une religion, en imposant LA vérité comme étant irréfutable… 

Dans la vidéo qui suit, Pascal Pic nous éclaire en 5 minutes sur la méthode scientifique, dans une intervention réalisée avec le concours de “Science & Avenir” et “La recherche”, dans “les grands débats de la science”, sur le thème « Dieu et la science, de Darwin à Coppens.»

Ainsi, une instance qui rejette toute donnée qui questionne son discours ou le réfute ne peut pas prétendre relever de la science.

Si Socrate était vivant aujourd’hui, ne serait-il pas censuré, déformé, diffamé, annulé, qualifié de complotiste présentant une grave menace pour la société ? Bref, il serait accusé de diffuser de la désinformation et serait sans aucun doute la cible numéro 1 des fakchekers. 

Bien sûr, Socrate a été accusé de tous ces crimes au cours de sa propre vie et, en fait, a été condamné à mort pour avoir pratiqué la méthode socratique.

La civilisation a un peu avancé depuis l’époque de Socrate… 

La civilisation occidentale a peut-être un peu progressé au cours des 2 400 dernières années, car les dirigeants politiques actuels ne font pas pression pour que soient condamnées à mort les personnes qui posent les mauvaises questions. 

Cependant, les peines de prison restent un sort courant pour de nombreuses personnalités à travers le monde qui insistent sur la méthode socratique et persistent à poser des questions qui révèlent des vérités que la classe puissante préfère ne pas « corrompre » ses citoyens/sujets. (Quelqu’un comme Julian Assange pourrait être d’accord avec ça ici). 

Aujourd’hui, les individus ne sont pas condamnés à mort (ou assassinés comme Jamal Khashoggi, mais ils risquent de perdre leur emploi, leur statut et leurs revenus, le tout parce qu’ils pratiquent essentiellement la méthode socratique… et sa progéniture la plus connue, la méthode scientifique

Aujourd’hui, comme en 399 av. J.-C., le simple fait de poser des questions jugées politiquement incorrectes par les psychopathes qui dirigent le monde est considéré comme un délit grave. 

Depuis la révolution, de nombreux Français pensaient que la Constitution protégeait la "liberté d’expression" des citoyens et le droit de poser des questions à leurs dirigeants. Pourtant, un "chercheur de vérité" comme Socrate se verrait censuré et condamné…

***

Essayons d’utiliser la méthode socratique dans notre propre quête de discernement des vérités importantes. Espérons que ce billet ne tombera pas entre les mains des fakchekers ou toute autre agence du gouvernement...!

Quelques questions "socratiques"…

  • S’il était en vie aujourd’hui, les dirigeants de Facebook, YouTube, etc. interdiraient-ils Socrate ?
  • Si oui, pourquoi ?
  • De nombreux dirigeants politiques importants appelleraient-ils à des actions plus agressives pour réduire la probabilité que Socrate puisse propager une "désinformation" susceptible de nuire ou de corrompre les jeunes (ou quiconque) qui pourraient tomber sur ses questions ?
  • Si oui, pourquoi ?
  • La méthode socratique a-t-elle finalement conduit à la méthode scientifique ?
  • Peut-on pratiquer la Méthode Scientifique sans remettre en question les récits scientifiques autorisés ?
  • Faut-il réviser la méthode scientifique ?
  • A-t-elle déjà été révisée ?
  • Pourquoi certaines questions peuvent-elles être posées alors que d’autres ne sont pas autorisées ?
  • Les éditeurs, rédacteurs et journalistes (des médias grand public) soutiennent-ils ou non la méthode socratique ?
  • Quelles preuves peut-on citer pour démontrer que les journalistes "en quête de vérité" soutiennent la méthode socratique ?
  • N’existe-t-il pas de nombreuses preuves démontrant que les journalistes grand public méprisent et reculent devant la méthode socratique ?
  • Notre nouvelle normalité Covid n’était pas favorable à la méthode socratique… La plupart ou la totalité des questions qui remettent en cause les récits autorisés sur la science "établie" du Covid ne sont-elles pas désormais considérées comme taboues ou interdites ?
  • La "science établie" sur un sujet quelconque s’est-elle déjà révélée fausse ?
  • Comment ces mythes scientifiques se sont-ils révélés faux ?
  • La démystification de "faits" scientifiques ou médicaux dangereux a-t-elle sauvé des vies et réduit la misère ?
  • S’est-il avéré par la suite qu’une politique gouvernementale était fondée sur des mensonges ?
  • Une politique gouvernementale a-t-elle déjà produit des conséquences tragiques ou porté préjudice à de nombreuses personnes innocentes ?
  • Si tel est désormais le cas, comment des millions de personnes sont-elles parvenues à cette conclusion tardive ?
  • Qui décide quelles questions ne peuvent pas être posées ?
  • Qui décide quelles questions sont nuisibles ou dangereuses et doivent donc être censurées ?
  • Pourquoi ces personnes et ces organisations décident-elles de cela ?
  • Un citoyen a-t-il déjà conclu qu’une personne qu’il connaît est en réalité un menteur et devrait être évitée ou ignorée à l’avenir ?
  • Ces personnes sont-elles parvenues à cette conclusion en posant des questions ?
  • Les enseignants et les professeurs devraient-ils encore mentionner Socrate dans les cours d’histoire du monde ou de philosophie ?
  • Les éducateurs devraient-ils souligner que Socrate est devenu une figure vénérée parce qu’il a inventé la méthode socratique ?
  • Les enseignants devraient-ils permettre à leurs propres élèves de poser des questions en classe ?
  • Certaines questions en classe sont-elles interdites ?
  • Un citoyen s’est-il déjà abstenu de poser une question parce qu’il pensait que poser cette question pourrait lui causer du tort ?
  • Est-il possible que des questions importantes non posées, si elles sont posées, puissent améliorer ou bénéficier au monde… ou à la vie de quelqu’un ?
  • La plupart des citoyens peuvent-ils identifier une conclusion qu’ils pensaient autrefois vraie, mais qu’ils croient désormais erronée ?
  • Comment ou pourquoi ont-ils changé d’avis ?
  • Ont-ils posé des questions qu’ils n’avaient jamais posées auparavant ?
  • Certaines personnes mentent-elles intentionnellement ou tentent-elles de cacher la vérité ?
  • Si oui, pourquoi font-elles cela ?

***

La méthode socratique s’est répandue… 

  • Pourquoi Platon, Aristote et Alexandre le Grand ont-ils célébré, pratiqué et diffusé la méthode socratique ?
  • Fallait-il aussi les mettre à mort ?
  • Pourquoi tant de gens vénéraient-ils, célébraient-ils et pratiquaient-ils autrefois la méthode socratique ?
  • Pourquoi la méthode socratique est-elle désormais considérée comme dangereuse pour tant de personnes et d’organisations puissantes ?
  • Les gouvernements et les dirigeants ont-ils déjà persécuté les personnes qui posaient les "mauvaises questions" ?
  • Si oui, pourquoi ont-ils fait cela ? 

***

D’autres personnages historiques ont également posé des questions difficiles…

  • Jésus de Nazareth a-t-il également été mis à mort pour avoir répandu ce qu’il croyait être la vérité ?
  • Jésus est-il une figure vénérée pour beaucoup de gens aujourd’hui ?
  • Jésus croirait-il qu’il était acceptable de poser des questions si l’un des enfants de Dieu pensait que les vaccins pourraient tuer des enfants innocents… ou si une guerre ne devait pas être menée ?
  • Qu’est-ce que Jésus ferait ?
  • Pourquoi Dieu a-t-il donné un cerveau aux êtres humains si nous ne pouvons pas l’utiliser pour poser des questions ?
  • Galilée pratiquait-il également la méthode socratique ?
  • S’il l’a fait, cela a-t-il perturbé certaines personnalités puissantes de son époque ? 
  • Le monde aurait-il été meilleur si Galilée avait gardé ses questions pour lui ?

***

Plus de questions taboues sur le Covid…

  • Combien de personnes ont subi un certain niveau de préjudice personnel à la suite des confinements liés au Covid ?
  • Qui a ordonné ces confinements ?
  • Les gens qui ont ordonné le confinement sont-ils les mêmes qui ne veulent pas que les gens puissent remettre en question leurs mandats ?
  • L’argent et le pouvoir corrompent-ils ou peuvent-ils corrompre certaines personnes et certaines organisations ?
  • Est-il acceptable que les enquêteurs "traquent l’argent" ?
  • Gagner plus d’argent — ou ne pas en perdre — est-il un motif de certains crimes ?
  • Si, dans l’histoire, les enquêteurs ont "suivi l’argent", une série de questions ne les ont-ils pas probablement poussés à le faire ?
  • Les enquêteurs officiels ou journalistiques suivent-ils l’argent aujourd’hui ?
  • Existe-t-il aujourd’hui un journaliste grand public dans le monde qui admettrait que certains sujets échappent à l’investigation ?
  • Pourquoi ces sujets — ou certaines questions — sont-ils interdits ou tabous ? 

***

Quand vous avez commencé à poser des questions, d’autres continuent à vous venir à l’esprit…

  • Le monde est-il meilleur grâce à la méthode socratique ?
  • Le monde sera-t-il meilleur à l’avenir ? 
  • Davantage de vies seront-elles sauvées si la méthode socratique est interdite ?
  • La plupart des citoyens du monde aimeraient-ils pouvoir poser les questions qu’ils jugent importantes ?
  • Pourquoi de nombreux citoyens dans le monde craignent-ils désormais certaines questions et approuvent-ils le fait de punir ou de nuire à ceux qui posent des questions de "recherche de la vérité" ?
  • Dans votre propre vie, avez-vous déjà été tué par une question ?
  • Si la réponse est oui, lisez-vous cette chronique du Ciel ?
  • Comment tant de gens peuvent-ils survivre après qu’on leur ait posé des questions qui ne leur plaisaient pas ?
  • Si l’IFOP effectuait un sondage, combien de citoyens seraient d’accord pour qu’une personne comme Socrate soit interdite ou empêchée de poser des questions qui dérangent des personnes puissantes ou qui remettent en question le(s) récit(s) autorisé(s) ?
  • La plupart des gens conviennent-ils que ceux qui commettent des crimes devraient être punis ?
  • Comment les procureurs et les jurys établissent-ils qu’un crime a été commis ?
  • Posent-ils des questions ?
  • Pourquoi posent-ils des questions ?
  • Si vous aviez fait partie du jury qui a poursuivi Socrate pour avoir posé des questions corruptrices et dangereuses, auriez-vous voté pour l’acquitter de cette accusation ?
  • Aujourd’hui, soutenez-vous les modérateurs de contenu, l’intelligence artificielle, les algorithmes et l’emploi de milliers de personnes dans des centaines d’organisations qui existent pour arrêter ou intimider les personnes qui posent des questions non autorisées ?
  • Si oui, de quoi avez-vous peur ou pourquoi soutenez-vous cela ?
  • Vos craintes sont-elles vraiment justifiées ?
  • Si vous étiez accusé d’un "crime" que vous n’avez pas commis, aimeriez-vous pouvoir vous défendre contre ces fausses accusations… en posant des questions ?
  • Chaque citoyen du monde devrait-il pouvoir utiliser la méthode socratique sans crainte de représailles ? 

Dans la situation du monde actuel,
la réponse à la dernière question semble être "Non". 

Socrate serait banni et fustigé aujourd’hui… tout comme il l’a été il y a 2 400 ans.

 Pourtant, soyons heureux que Socrate ait eu
le courage de poser ces questions...!

 



Source : Brownstone Institute 


Loup
Loup Rebel
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dimanche 5 février 2023

Peut-on faire confiance à la science ?

 Durant des siècles, le monde s'est appuyé sur les religions pour guider sa destinée. Les "vérités" étaient définies par les croyances prétendues "paroles divines" qui ne laissaient aucune place au doute et au débat. 

Ce qu'est et ce que n'est pas la science...?
Le mythe des origines revisité par la science : 

« La science réécrit le mythe des origines, la mutation des croyances se faisant au rythme de l'évolution de la connaissance.» 
C'est ce que Pascal Pic nous explique en 5 minutes, dans une intervention  réalisée avec le concours de “Science & Avenir” et “La recherche”, dans “les grands débats de la science”, sur le thème « Dieu et la science, de Darwin à Coppens.»


Aujourd’hui, la science tend à prendre le relai des religions en s'imposant en lieu et place des dogmes religieux. Mais qu'en est-il au juste des vérités que la science prétend définir…? 

Une instance qui rejette toute donnée qui questionne son discours ou le réfute ne peut pas prétendre relever de la science. 


Et quand les responsables politiques en viennent à interdire tout débat sur leur décisions sous prétexte que "ce sont les scientifiques qui le disent", comment être certain qu'il ne s'agit pas là de prétendues vérités fondées sur des dogmes, au même titre que les "paroles divines" des religieux ? 


Voilà la définition de la "fausse science", celle qui rejette toute
donnée qui questionne son discours ou le réfute.

Peut-on faire confiance à la science pour prendre des décisions politiques et sociales comme le font les responsables politiques…?

Les scientifiques eux-mêmes
se prennent les pieds dans le tapis :

Une étude de 2005, mise à jour et révisée en aout 2022, démontre que la plupart des résultats de recherche publiés sont faux. 

Pour ne citer qu'un critère étudié parmi d'autres :
« Plus les intérêts et les préjugés financiers et autres sont importants dans un domaine scientifique, moins les résultats de la recherche ont de chances d'être vrais. Les conflits d'intérêts et les préjugés peuvent accroître les biais. Les conflits d'intérêts sont très fréquents dans la recherche biomédicale, et généralement ils sont signalés de manière inadéquate et clairsemée. Les préjugés n'ont pas nécessairement des racines financières. Les scientifiques d'un domaine donné peuvent être lésés uniquement en raison de leur croyance en une théorie scientifique ou de leur engagement envers leurs propres découvertes. De nombreuses études universitaires apparemment indépendantes peuvent être menées pour la seule raison de donner aux médecins et aux chercheurs des qualifications en vue d'une promotion ou d'une titularisation. Ces conflits non financiers peuvent également conduire à des résultats et à des interprétations déformés. Des enquêteurs prestigieux peuvent supprimer, via le processus d'examen par les pairs, l'apparition et la diffusion de conclusions qui réfutent leurs conclusions, condamnant ainsi leur domaine à perpétuer de faux dogmes.  Les preuves étant fondées sur l'opinion d'experts, elles sont empiriques et le résultat ne peut donc pas être fiable.»

Ce critère mis en avant dans cette étude est le plus important, car tous les autres en découlent. Surtout quand les éléments de langage d'une publication dite "scientifique" en arrivent à modifier, voire inverser les conclusions d'une étude...
 
➤ Traduction en français de cette étude

Exemple de publication scientifique biaisé :
"effets des rayonnements électromagnétiques sur la santé" :

➤Dans un document de 77 pages intitulé « Évaluation des effets sur la santé des champs électromagnétiques dans le domaine des radio-fréquences», l'Institut de Santé Publique du Québec (INSPQ) abouti à la conclusion suivante : 

« À de faibles niveaux d’exposition, certaines études semblent montrer la possibilité d’effets biologiques qui pourraient se trouver à l’intérieur des variations physiologiques normales. Même si les limites de la recherche actuelle ne permettent pas d’exclure toute possibilité de risque, aucun effet néfaste sur la santé à court ou à long terme n’a été démontré.»

Deux remarques sur cette conclusion :

  1. Reste à savoir ce qu'il faut entendre par "faibles niveaux d'exposition"… un élément de langage qui n'a rien de "scientifique". De surcroit, cela implique d'une part l'existence d'une limite au-delà de laquelle des effets sur la santé ne sont pas exclus, et d'autre part que cette limite est propre à chaque individu (électro-sensibilité).

  2. L'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence.
    Tout au long de cette publication, comme dans la conclusion citée ci-dessus, les éléments de langage trahissent la volonté de "démontrer" qu'il n'existerait aucun effet néfaste sur la santé lié aux rayonnements électromagnétiques.

Pas besoin de sortir de polytechnique pour comprendre le but d'une publication comme celle-ci : permettre le développement des réseaux 4G, 5G, et prochainement 6G, en apportant des arguments estampillés "scientifiques" pour écarter toute contestation des populations qui invoqueraient la nocivité sur la santé de ces réseaux. 

L'allégorie de la caverne de Platon nous rappelle inlassablement notre impossibilité à connaitre le réel qui nous échappe toujours et encore. Nous le percevons avec nos sens, et ce que nous croyons "le réel" n'est en réalité que son image… dans notre imaginaire…!

 Après Platon, le psychanalyste Jacques Lacan nous le disait, lui aussi :

« Le réel, c'est ce que nous ne connaissons pas »


Pour finir, on peut aussi citer ici Gaston Bachelard, quand il parle des scientifiques et des chercheurs, dans son essai philosophique "La psychanalyse du feu" (une citation trop peu connue, malheureusement).

« Il suffit que nous parlions d'un objet pour nous croire objectifs. Mais par notre premier choix, l'objet nous désigne plus que nous ne le désignons. Et ce que nous croyons nos pensées fondamentales sur le monde sont souvent des confidences sur la jeunesse de notre esprit. Voilà pourquoi on ne peut se prévaloir d'un esprit scientifique tant qu'on n'est pas assuré, à tous les moments de la vie pensive, de reconstruire tout son savoir.»




Loup
Loup Rebel
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mardi 3 janvier 2023

L'État profond américain sort de l'ombre...?

Qui dirige le monde, réellement ? 

Source :
Article publié initialement par le site tsargrad.tv en 2 parties, réunis ici en un seul texte.
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Secret de polichinelle?

 Ce n'est que ces dernières années que parler de « l'État profond » et d'une organisation secrète dirigeant les États-Unis est devenu de mauvais goût pour les Américains. Avant cela, diverses tentatives ont été faites pour parler du rôle des Rockefeller, des Rothschild, des Morgan. Mais maintenant, les joueurs sont complètement sortis de l'ombre. 

Une analyse des subtilités de la gouvernance américaine, en rappelant les concepts de base, par le politologue et publiciste Igor Pshenichnikov.

L'« American Establishment » en question

La question de savoir s'il existe une sorte de pouvoir caché aux États-Unis qui dirige réellement le pays et en partie le monde entier et entre les mains de qui se trouvent les fils de la  gestion du président lui-même et du congrès a fait l'objet d'une discussion dans les journaux en Amérique dans les années 70 et 80 du siècle dernier. L'apogée de cette discussion fut la publication en 1980 du livre toujours populaire des politologues américains Leonard Silk et Mark Silk "American Establishment" (Leonard Silk,‎ Mark Silk - American Establishment), dans lequel les auteurs, père et fils, établissent eux-mêmes la tâche de comprendre le mécanisme de prise de décision du gouvernement aux États-Unis. 

La légende est ancienne - les haut-parleurs sont nouveaux

L'ancien président américain Donald Trump est devenu le principal défenseur de la théorie du complot de "l'État profond" des temps modernes. Et, soyons honnêtes, après des tentatives à grande échelle pour éliminer Trump, il veut immédiatement croire. Mais revenons à l'essentiel. L'« État profond » (État profond, comme on l'appelle en Amérique), l'establishment libéral, l'élite mondialiste, le « marais de Washington » (selon les termes de Trump) - ce sont toutes des définitions différentes, mais synonymes du même sujet, qui apparaît souvent sous ces définitions dans la presse actuelle.

Les auteurs du livre "The American Establishment" ont révélé au monde les cinq plus grandes "institutions" qui gouvernent l'Amérique. Selon eux, ce sont :

Remarque importante : Le Council on Foreign Relations entretient des liens étroits avec la fameuse "Commission trilatérale", qui est une sorte de club qui rassemble les plus grands banquiers et entrepreneurs, les principaux politiciens des pays occidentaux et vise à "rechercher des solutions aux problèmes mondiaux ."

Il en ressort clairement que «l'État profond» consiste en un groupe décent de «citoyens» qui, ensemble, se distinguent par de sérieuses capacités d'analyse et de prévision, sont des «maîtres de l'argent» (les plus grands banquiers siègent à Wall Street à New York) et propriétaires de sociétés transnationales (STN) : ce sont les plus grands entrepreneurs, ils ont le pouvoir politique ou ont un pouvoir réel sur ceux qui ont formellement le pouvoir politique. Et en plus de cela, «l'État profond» regarde bien au-delà des frontières nationales des États-Unis.

Passons maintenant aux personnalités.

De diverses sources, on peut déterrer des informations sur la composition personnelle de «l'État profond», même si, bien sûr, il faut comprendre que toutes ces personnes seront les premières à nier l'existence d'une sorte de pouvoir secret et d'implication dans il. Ainsi, les finances sont commandées par les familles qui ont créé le système de réserve fédérale. Ce sont les "maîtres de l'argent" - les Rockefeller, les Rothschild, les Morgan. Parmi ces familles, les Rockefeller se distinguent particulièrement. Ils furent à l'origine de la création du "Club de Rome", qui tint ses premières réunions dans leur domaine familial à Bellagio en Italie. Et leur complexe de Pocantico Hills est devenu le "nid familial" de la "Commission trilatérale" déjà mentionnée.

Rothschild - Rockefeller - Morgan

En même temps, ces familles ne se contentent pas de gouverner les flux financiers mondiaux, elles possèdent les plus grandes STN. Il est difficile pour un non-initié de trouver des fins dans l'imbrication du capital bancaire et industriel. Juste pour comprendre l'échelle mondiale des "intérêts" du clan Rockefeller, vous pouvez donner les noms de certaines des entreprises qui sont sous son contrôle. Ce sont Exxon Mobil, Chevron Texaco, BP Amoco, Marathon Oil, Freeport McMoRan, Quaker Oats, ASARCO, United, Delta, Northwest, ITT, International Harvester, Xerox, Boeing, Westinghouse, Hewlett-Packard, Pfizer, Motorola, Monsanto, General Aliments et bien d'autres.

Mais il serait incorrect de « raccrocher » aux familles citées uniquement la composante financière et industrielle de « l'État profond ». On sait qu'au fil des ans, des membres de la famille Rockefeller ont été à l'origine de la destitution et de la nomination des dirigeants de divers États, ainsi que de coups d'État insignifiants .

Les vrais dirigeants des États-Unis
sortent de l'ombre : Biden a joué un rôle

Au fur et à mesure que notre opération en Ukraine se développe et à l'approche de l'élection présidentielle américaine, nous verrons de plus en plus les signes de l'activité vitale de l'"État profond" américain, dont l'une des tâches principales est de convaincre tout le monde qu'il n'existe pas.

Identification du pouvoir réel   

Le sujet de l'existence d'un certain groupe d'individus ou même d'une organisation secrète qui contrôle en fait les États-Unis au lieu du président et du Congrès existe depuis 2017. Depuis les années 80 du siècle dernier, personne n'a abordé publiquement le sujet de "l'État profond" aux États-Unis, selon les déclarations de la presse américaine. Trump, qui était alors président, a lancé une nouvelle discussion sur ce sujet. Pendant de nombreux mois, Trump a régulièrement accusé «l'État profond» sur ses pages de médias sociaux de l'empêcher de travailler et d'atteindre ses objectifs. En fait , Trump s'est rangé du côté des théoriciens du complotqui croient que l'Amérique n'est pas gouvernée par un président ou un gouvernement, mais par un établissement caché. Cependant, de l'avis de Trump et pas seulement de lui, il ne s'agit pas du tout d'une théorie, mais d'un véritable complot. Le simple fait d'en parler au cours des 30 à 40 dernières années aux États-Unis était considéré comme une mauvaise forme, à la limite de la stupidité. Et avant cela - pas du tout.

La question de savoir s'il existe une sorte de pouvoir caché aux États-Unis qui dirige vraiment le pays et en partie le monde entier et entre les mains de qui se trouvent les fils de la gestion du président lui-même et du Congrès , a fait l'objet d'une discussion dans un journal. en Amérique dans les années 70 et 80 du siècle dernier. L'apogée de cette discussion fut la publication en 1980 du livre toujours populaire des politologues américains Leonard Silk et Mark Silk "American Establishment" (Leonard Silk,‎ Mark Silk - American Establishment), dans lequel les auteurs, père et fils, établissent eux-mêmes la tâche de comprendre le mécanisme de prise de décision gouvernementale aux États-Unis.

Pour poursuivre cette conversation fascinante, définissons en termes : le "deep state" (état profond - comme on l'appelle en Amérique), l'establishment libéral, l'élite mondialiste, le "marais de Washington" (dans les termes de Trump) - tout cela est définitions différentes mais synonymes d'un même sujet qui apparaissent souvent sous ces définitions dans la presse actuelle. 

Cinq baleines et autre chose

Les auteurs du livre "The American Establishment" ont révélé au monde les cinq plus grandes "institutions" qui gouvernent l'Amérique. Selon eux, il s'agit de l'Université de Harvard, du New York Times, de la Fondation Ford, du groupe de réflexion de la Brookings Institution et du Council on Foreign Relations, une entité privée qui détermine de facto la politique étrangère des États-Unis. Remarque importante : Le Council on Foreign Relations entretient des liens étroits avec la fameuse "Commission trilatérale", qui est une sorte de club qui rassemble les plus grands banquiers et entrepreneurs, les principaux politiciens des pays occidentaux et vise à "rechercher des solutions aux problèmes mondiaux ."

Il en ressort clairement que «l'État profond» consiste en un groupe décent de «citoyens» qui, ensemble, se distinguent par de sérieuses capacités d'analyse et de prévision, sont des «maîtres de l'argent» (les plus grands banquiers siègent à Wall Street à New York) et les propriétaires des sociétés transnationales (STN) sont les plus grands entrepreneurs, ils ont le pouvoir politique ou ont un pouvoir réel sur ceux qui détiennent formellement le pouvoir politique. Et en plus de cela, «l'État profond» regarde bien au-delà des frontières nationales des États-Unis.

Rappelez-vous tout le monde

De diverses sources, on peut déterrer des informations sur la composition personnelle de «l'État profond», même si, bien sûr, il faut comprendre que toutes ces personnes seront les premières à nier l'existence d'une sorte de pouvoir secret et d'implication dans il. Ainsi, les finances sont commandées par les familles qui ont créé le système de réserve fédérale. Ce sont les "maîtres de l'argent" - les Rockefeller, les Rothschild, les Morgan. Parmi ces familles, les Rockefeller se distinguent particulièrement. Ils furent à l'origine de la création du "Club de Rome", qui tint ses premières réunions dans leur domaine familial à Bellagio en Italie. Et leur complexe de Pocantico Hills est devenu le "nid familial" de la "Commission trilatérale" déjà mentionnée.

En même temps, ces familles ne se contentent pas de gouverner les flux financiers mondiaux, elles possèdent les plus grandes STN. Il est difficile pour un non-initié de trouver des fins dans l'imbrication du capital bancaire et industriel. Juste pour comprendre l'échelle mondiale des "intérêts" du clan Rockefeller, vous pouvez donner les noms de certaines des entreprises qui sont sous son contrôle. Ce sont Exxon Mobil, Chevron Texaco, BP Amoco, Marathon Oil, Freeport McMoRan, Quaker Oats, ASARCO, United, Delta, Northwest, ITT, International Harvester, Xerox, Boeing, Westinghouse, Hewlett-Packard, Pfizer, Motorola, Monsanto, General Aliments et bien d'autres.

Mais il serait incorrect de « raccrocher » aux familles citées uniquement la composante financière et industrielle de « l'État profond ». On sait qu'au fil des ans, des membres de la famille Rockefeller ont été à l'origine de la destitution et de la nomination de dirigeants de différents États, ainsi que de coups d'État insignifiants. L'un des membres les plus célèbres du clan, Nelson Rockefeller, qui a été vice-président des États-Unis en 1974-1977, dans une interview au magazine Playboy, a décrit le credo de sa famille comme suit :

Je crois vraiment à la planification, à la planification économique, sociale, politique, militaire - mondiale.


Avec une mise à niveau

De toute évidence, beaucoup de choses ont changé depuis la rédaction de The American Establishment. Certaines personnes sont parties, de nouvelles sont arrivées. Et, probablement, tout n'est pas si plat et linéaire. La vérité, bien sûr, est beaucoup plus compliquée. Et plus effrayant. Et les "institutions" ci-dessus ne se limitent pas aux forces qui souhaitent influencer la politique intérieure et étrangère des États-Unis. La présidence Trump a montré que les plus hauts gradés de l'armée et les dirigeants de la communauté du renseignement américain, qui ont activement participé à la lutte contre Trump aux côtés du Parti démocrate, font partie intégrante de "l'État profond".

Trump lui-même a pointé du doigt des hauts responsables de la CIA, du FBI et du ministère de la Justice qui enquêtaient ensemble sur ses "liens" avec le Kremlin. Ils n'ont rien trouvé ni présenté au public. Cependant, les "enquêteurs" ont réussi à réduire à néant les relations entre les États-Unis et la Russie. Dans le même temps, le caractère unilatéral des activités des services spéciaux était évident. Ils ont méprisé Trump, mais ont fermé les yeux sur les méfaits évidents d'Hillary Clinton liés à sa correspondance officielle. Trump a regretté que, comme il l'a dit, le "département de la justice de l'État profond" n'ait pas pris de mesures contre le "malhonnête Clinton".

Dis que je suis parti

La discussion soulevée par Trump sur l'influence de "l'État profond" sur tout et tout le monde en Amérique a suscité un énorme intérêt pour ce sujet dans la société américaine. Et au fait dans la presse libérale a commencé à réfuter l'existence de tout pouvoir secret, il est devenu clair que "l'État profond" était très inquiet. 

The National Interest , considéré comme un magazine libéral analytique, a organisé un symposium par correspondance sur le thème "L'État profond existe-t-il?", Qui a abouti à une série d'articles par des "experts et analystes" bien connus. La mousse aux lèvres, ils ont réfuté la théorie de l'existence d'un « État profond » aux États-Unis.

Voici comment John Deutch, directeur du renseignement central américain sous le président Clinton, a commenté ce sujet, par exemple :"Les partisans les plus paranoïaques du président Trump disent que le nouvel État profond est une résistance organisée des responsables du gouvernement fédéral qui sont déterminés à saper sa présidence. Pas étonnant que les employés fédéraux, principalement dans les agences civiles, n'aiment pas les politiques de Trump, en particulier celles qui nécessitent des coupes budgétaires et d'autres restrictions. .Mais qualifier cette résistance d'organisée est exagéré. En effet, il est ridicule d'affirmer que l'escalade des fuites de fonctionnaires mécontents qui entendent influencer la politique est la principale preuve de l'existence de l'État profond... Voici mon conseil. Lorsque vous entendez le terme "gouvernement fantôme" - changez de chaîne ou éteignez la radio,si vous voyez un article comme celui-ci, tournez la page".

Seul consensus, et rien de plus

Les auteurs des articles de The National Interest ont fait valoir que les hauts fonctionnaires adhèrent à l'unanimité au "consensus général" sur ce que devrait être la politique du pays après la fin de la guerre froide. Par exemple, ce consensus unit tous les fonctionnaires, quelle que soit leur affiliation partisane, et est à la base du fait que la classe politique américaine dirige le pays dans la même direction choisie de longue date. Et, disent-ils, en cas d'échecs, cette classe politique, sur la base d'un consensus inébranlable, corrige les erreurs qui peuvent être commises au sein du pouvoir exécutif ou législatif. Et dans le cas de Trump, par exemple, c'est précisément ce consensus des politiciens américains qui a ralenti le président, et pas du tout une sorte d'"État profond".

Emma Ashford, experte du Cato Institute, écrit :

Le problème n'est pas, comme le prétend Trump, que "l'État profond" fasse dérailler son programme politique. Il s'appuie sur des conseillers qui s'accordent eux-mêmes sur un consensus de politique étrangère post-guerre froide. Et jusqu'à ce que ce consensus soit modifié, la politique étrangère américaine continuera de suivre la même voie cohérente, quelle que soit l'administration.


Contre les travailleurs ?

Rejoignant la vague de dénégations de l'idée de l'existence de "l'état profond", un autre expert, professeur à l'université du Texas Michael Lind (Michael Lind) est même prêt à admettre qu'il existe une "conspiration des élites transatlantiques" , mais il n'y a pas d'"état profond" secret. Toujours dans The National Interest, il écrit qu'après la fin de la guerre froide, le grand capital des deux côtés de l'Atlantique, afin d'augmenter ses profits et de renforcer son contrôle, a tenté de freiner les travailleurs et leurs syndicats.

À cette fin, « les élites transatlantiques… ont restructuré le système de gouvernance de la société afin de minimiser la responsabilité démocratique en déplaçant la prise de décision du législatif vers l'exécutif et le judiciaire au sein de l'État-nation, et en créant les conditions pour diverses prises de décision au sein de l'État-nation. des organisations telles que l'Union européenne, qui sont assez isolées des électeurs."

Cette révolution oligarchique venue d'en haut après la fin de la guerre froide peut être qualifiée de conspiration, mais ce n'est pas une conspiration étatique profonde. C'était un programme mené au grand jour par Bill Clinton, George W. Bush et Tony Blair en collaboration avec des dirigeants centristes européens. Ils ont réussi à atteindre leurs objectifs : affaiblir l'influence économique et le pouvoir politique de la majorité ouvrière aux États-Unis, en Grande-Bretagne et dans d'autres pays occidentaux,

écrit Michael Lind. Une révélation intéressante. Mais cela ne fait rien pour réfuter l'existence d'un complot appelé "l'état profond". De plus, cela prouve que cet "état profond" n'est pas américain, mais supranational.

Et alors?

L'existence d'un « État profond » est unanimement réfutée par la presse libérale américaine, qui tente de ridiculiser ceux qui croient le contraire. Cet « État profond » essaie de toutes ses forces de prouver qu'il n'existe pas. Le premier problème urgent auquel est confronté ce conglomérat de forces qui ne recherchent pas la lumière et la publicité, mais contrôlent toute la vie américaine et tentent de contrôler le monde entier, est de maintenir leur superstructure visible à la Maison Blanche - l'administration actuelle, que ce soit Biden ou quelqu'un sinon, puis plus.

Le deuxième problème non moins urgent de «l'État profond» est l'existence d'une Russie indépendante, qui défend les valeurs traditionnelles et est le fleuron de toutes les forces mondiales opposées à l'hégémon, qui professe presque ouvertement le satanisme dans ses diverses manifestations. Ils se battront avec nous. Pour ce faire, « l'État profond » devra agir et se montrer . Par conséquent, il ne pourra pas cacher ses "oreilles", peu importe ses efforts. Ainsi, de temps en temps nous aurons l'occasion de mieux le connaître.  



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Loup Rebel
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