Une fois n'est pas coutume, pour ce Noël 2023 Loup Rebel nous a concocté
une chronique – comme d'habitude complotiste – mais pas trop longue.
OK, Noël n'est pas un complot… quoi que… on est en droit de se poser la question du "pourquoi" la civilisation occidentale actuelle a cherché à célébrer sa naissance le 25 décembre… de l'an zéro… !
Dans
toutes les mythologies de l'hémisphère nord, le troisième jour après le
solstice d'hiver correspondait jadis à la renaissance du soleil qui
commence à remonter un peu plus chaque jour au dessus de l’horizon.
C'est le "no-eil", ou "nouveau soleil". C'est la fête du soleil !
« À l'origine des mensonges, il y a un mensonge sur les origines.»
* * * * * * * *
Le premier mensonge auquel on pense lorsque la fin d'année approche, c'est le Père Noël.
Le
mythe de Noël (et du père noël) est posé à l'origine de la vie de
chaque humain né dans la civilisation occidentale actuelle. Il
conditionne le formatage individuel et collectif, dans l'à venir du
futur adulte, et ce d'autant plus quand il ne garde aucun souvenir de sa
découverte du "pot aux roses". La blessure de son amour propre a fait
disparaitre le mensonge auquel, en "toute confiance", il a cru. Dans le
cas contraire, ses souvenirs maintiennent en lui le doute et la
suspicion face à tout discours émanant d'une autorité, surtout celles
qui prennent la place de l'autorité parentale à l'origine du mensonge
premier, le Père Noël.
Il est donc juste de parler de "mensonge fondateur", en rupture avec le mythe original falsifié.
Viennent
ensuite les mensonges sur les religions et leurs croyances présentées
comme des vérités. Ces mensonges-là sont fondateurs des civilisations.
Arrive immanquablement le moment où ces mensonges sont démasqués par les
populations. Très curieusement, l'Histoire montre que l'Homme semble
avoir un besoin irrépressible d'adhérer à une croyance, et quand il en
identifie une comme mensongère, il ne l'abandonne que s'il peut se
tourner vers une nouvelle croyance, potentiellement fondatrice d'une
nouvelle civilisation…
Actuellement, comme nous l'a annoncé le grand manitou Klauss Shwab dans son livre "Le grand reeset",
nous entrons dans une nouvelle civilisation fondée sur "LA Science"…
qu'il convient d'écrire avec un S majuscule… Cette Science et ses
croyances remplacent les religions et leurs croyances. Les religions
divisaient l'humanité en groupes ethniques souverains, tandis que la
Science a la prétention mondialiste d'une adhésion planétaire à ses
croyances, mondialisme oblige.
Mais… la science ne ment pas, direz-vous ?
Pour
celles et ceux qui croient en la science comme l'enfant croit au Père
Noël, c'est le moment de rappeler que la science n'échappe pas, elle
non-plus, au "mensonge fondateur" : Karl Popper nous a montré
comment, pour qu'une science soit valide, il faut qu'elle puisse être
invalidée, c'est-à-dire que l'on définisse dans quelles conditions elle
n'est plus vraie.
Pour qu'une science soit valide, il faut qu'elle puisse être invalidée.
Alors si la science se définit comme étant réfutable, les vérités quelle publie à un moment donné ne sont que provisoires…
Et
là, le premier exemple qui vient à l'esprit est la théorie de Darwin.
Elle a supplanté le mythe de la création de l'homme par les dieux ou les
déesses selon les mythologies, mais à ce jour, la théorie darwinienne
est fortement remise en question par un nombre de plus en plus grand de
scientifiques.
À
chacune et chacun de tirer ses propres conclusions. La seule chose dont
nous pouvons être (à peu près) certain, c'est que nous avançons vers le
futur, et personne ne sait où se trouve la pédale de frein, et encore
moins la marche arrière…!
La philosophie se définit par sa quête de la vérité. Elle
apporte du sens à la vie des humains, et permet à l’humanité de progresser dans
la connaissance.
Socrate est un personnage central du discours de Platon. Il est considéré
comme le « père de la philosophie occidentale » et l’une des figures les
plus influentes de tous les temps.
Socrate a été accusé de "corrompre la jeunesse", par les questions qu'il posait. Les dirigeants politiques d’Athènes l'ont
condamné à mort pour ce motif.
En bref, les questions
de Socrate étaient perçues comme remettant en cause le bien fondé du
discours politiques des dirigeants. Il fallait donc le réduire
définitivement au silence, pour éviter que les citoyens ouvrent les yeux
sur les fausses croyances imposées par les dirigeants politiques.
Discerner les vérités des fausses croyances.
Selon Socrate, en posant simplement des questions provocatrices, les citoyens
pourraient mieux discerner les vérités des fausses croyances et répondre aux
questions importantes. C’est ce que les philosophes appellent la méthode
socratique. Cette méthode est à la base de la recherche de la
connaissance et de la vérité.
La méthode scientifique est une transposition parfaite de la
méthode socratique : les hypothèses, les théories et les "faits" scientifiques
sont constamment remis en question et confrontés au réel dès qu’une donnée
nouvelle apparait. C’est donc tout le contraire du dogme qui régit une religion,
en imposant LA vérité comme étant irréfutable…
Dans la vidéo qui suit, Pascal Pic nous éclaire en 5 minutes sur la
méthode scientifique, dans une intervention réalisée avec le
concours de “Science & Avenir” et “La recherche”, dans “les grands débats de
la science”, sur le thème « Dieu et la science, de Darwin à Coppens.»
Ainsi, une instance qui rejette toute donnée qui questionne son discours ou
le réfute ne peut pas prétendre relever
de la science.
Si Socrate était vivant aujourd’hui, ne serait-il pas censuré, déformé, diffamé,
annulé, qualifié de complotiste présentant une grave menace pour la société ?
Bref, il serait accusé de diffuser de la désinformation et serait sans aucun
doute la cible numéro 1 des fakchekers.
Bien sûr, Socrate a été accusé de tous ces crimes au cours de sa propre vie
et, en fait, a été condamné à mort pour avoir pratiqué la méthode
socratique.
La civilisation a un peu avancé depuis l’époque de Socrate…
La civilisation occidentale a peut-être un peu progressé au cours des 2 400
dernières années, car les dirigeants politiques actuels ne font pas pression
pour que soient condamnées à mort les personnes qui posent les mauvaises
questions.
Cependant, les peines de prison restent un sort courant pour de nombreuses
personnalités à travers le monde qui insistent sur la méthode socratique et
persistent à poser des questions qui révèlent des vérités que la classe
puissante préfère ne pas « corrompre » ses citoyens/sujets. (Quelqu’un comme
Julian Assange pourrait être d’accord avec ça ici).
Aujourd’hui, les individus ne sont pas condamnés à mort (ou assassinés
comme Jamal Khashoggi, mais ils risquent de perdre leur emploi, leur statut et
leurs revenus, le tout parce qu’ils pratiquent essentiellement la méthode
socratique… et sa progéniture la plus connue, la méthode
scientifique.
Aujourd’hui, comme en 399 av. J.-C., le simple fait de poser des questions
jugées politiquement incorrectes par les psychopathes qui dirigent le monde est
considéré comme un délit grave.
Depuis la révolution, de nombreux Français pensaient que la
Constitution protégeait la "liberté d’expression" des citoyens et le
droit de poser des questions à leurs dirigeants. Pourtant, un "chercheur de vérité"
comme Socrate se verrait censuré et condamné…
***
Essayons d’utiliser la méthode socratique dans notre propre quête de
discernement des vérités importantes. Espérons que ce billet ne tombera pas
entre les mains des fakchekers ou toute autre agence du gouvernement...!
Quelques questions "socratiques"…
S’il était en vie aujourd’hui, les dirigeants de Facebook, YouTube, etc.
interdiraient-ils Socrate ?
Si oui, pourquoi ?
De nombreux dirigeants politiques importants appelleraient-ils à des
actions plus agressives pour réduire la probabilité que Socrate puisse propager
une "désinformation" susceptible de nuire ou de corrompre les jeunes (ou
quiconque) qui pourraient tomber sur ses questions ?
Si oui, pourquoi ?
La méthode socratique a-t-elle finalement conduit à la méthode scientifique ?
Peut-on pratiquer la Méthode Scientifique sans remettre en question les
récits scientifiques autorisés ?
Faut-il réviser la méthode scientifique ?
A-t-elle déjà été révisée ?
Pourquoi certaines questions peuvent-elles être posées alors que d’autres ne
sont pas autorisées ?
Les éditeurs, rédacteurs et journalistes (des médias grand public)
soutiennent-ils ou non la méthode socratique ?
Quelles preuves peut-on citer pour démontrer que les journalistes "en quête
de vérité" soutiennent la méthode socratique ?
N’existe-t-il pas de nombreuses preuves démontrant que les journalistes grand
public méprisent et reculent devant la méthode socratique ?
Notre nouvelle normalité Covid n’était pas favorable à la méthode
socratique… La plupart ou la totalité des questions qui remettent en cause les récits
autorisés sur la science "établie" du Covid ne sont-elles pas désormais
considérées comme taboues ou interdites ?
La "science établie" sur un sujet quelconque s’est-elle déjà révélée fausse ?
Comment ces mythes scientifiques se sont-ils révélés faux ?
La démystification de "faits" scientifiques ou médicaux dangereux a-t-elle
sauvé des vies et réduit la misère ?
S’est-il avéré par la suite qu’une politique gouvernementale était fondée sur
des mensonges ?
Une politique gouvernementale a-t-elle déjà produit des conséquences
tragiques ou porté préjudice à de nombreuses personnes innocentes ?
Si tel est désormais le cas, comment des millions de personnes sont-elles
parvenues à cette conclusion tardive ?
Qui décide quelles questions ne peuvent pas être posées ?
Qui décide quelles questions sont nuisibles ou dangereuses et doivent donc
être censurées ?
Pourquoi ces personnes et ces organisations décident-elles de cela ?
Un citoyen a-t-il déjà conclu qu’une personne qu’il connaît est en réalité un
menteur et devrait être évitée ou ignorée à l’avenir ?
Ces personnes sont-elles parvenues à cette conclusion en posant des questions ?
Les enseignants et les professeurs devraient-ils encore mentionner Socrate
dans les cours d’histoire du monde ou de philosophie ?
Les éducateurs devraient-ils souligner que Socrate est devenu une figure
vénérée parce qu’il a inventé la méthode socratique ?
Les enseignants devraient-ils permettre à leurs propres élèves de poser des
questions en classe ?
Certaines questions en classe sont-elles interdites ?
Un citoyen s’est-il déjà abstenu de poser une question parce qu’il pensait
que poser cette question pourrait lui causer du tort ?
Est-il possible que des questions importantes non posées, si elles sont
posées, puissent améliorer ou bénéficier au monde… ou à la vie de quelqu’un ?
La plupart des citoyens peuvent-ils identifier une conclusion qu’ils
pensaient autrefois vraie, mais qu’ils croient désormais erronée ?
Comment ou pourquoi ont-ils changé d’avis ?
Ont-ils posé des questions qu’ils n’avaient jamais posées auparavant ?
Certaines personnes mentent-elles intentionnellement ou tentent-elles de
cacher la vérité ?
Si oui, pourquoi font-elles cela ?
***
La méthode socratique s’est répandue…
Pourquoi Platon, Aristote et Alexandre le Grand ont-ils célébré, pratiqué et
diffusé la méthode socratique ?
Fallait-il aussi les mettre à mort ?
Pourquoi tant de gens vénéraient-ils, célébraient-ils et pratiquaient-ils
autrefois la méthode socratique ?
Pourquoi la méthode socratique est-elle désormais considérée comme dangereuse
pour tant de personnes et d’organisations puissantes ?
Les gouvernements et les dirigeants ont-ils déjà persécuté les personnes qui
posaient les "mauvaises questions" ?
Si oui, pourquoi ont-ils fait cela ?
***
D’autres personnages historiques ont également posé des questions
difficiles…
Jésus de Nazareth a-t-il également été mis à mort pour avoir répandu ce qu’il
croyait être la vérité ?
Jésus est-il une figure vénérée pour beaucoup de gens aujourd’hui ?
Jésus croirait-il qu’il était acceptable de poser des questions si l’un des
enfants de Dieu pensait que les vaccins pourraient tuer des enfants innocents…
ou si une guerre ne devait pas être menée ?
Qu’est-ce que Jésus ferait ?
Pourquoi Dieu a-t-il donné un cerveau aux êtres humains si nous ne pouvons
pas l’utiliser pour poser des questions ?
Galilée pratiquait-il également la méthode socratique ?
S’il l’a fait, cela a-t-il perturbé certaines personnalités puissantes de son
époque ?
Le monde aurait-il été meilleur si Galilée avait gardé ses questions pour lui ?
***
Plus de questions taboues sur le Covid…
Combien de personnes ont subi un certain niveau de préjudice personnel à la
suite des confinements liés au Covid ?
Qui a ordonné ces confinements ?
Les gens qui ont ordonné le confinement sont-ils les mêmes qui ne veulent pas
que les gens puissent remettre en question leurs mandats ?
L’argent et le pouvoir corrompent-ils ou peuvent-ils corrompre certaines
personnes et certaines organisations ?
Est-il acceptable que les enquêteurs "traquent l’argent" ?
Gagner plus d’argent — ou ne pas en perdre — est-il un motif de certains
crimes ?
Si, dans l’histoire, les enquêteurs ont "suivi l’argent", une série de
questions ne les ont-ils pas probablement poussés à le faire ?
Les enquêteurs officiels ou journalistiques suivent-ils l’argent aujourd’hui ?
Existe-t-il aujourd’hui un journaliste grand public dans le monde qui
admettrait que certains sujets échappent à l’investigation ?
Pourquoi ces sujets — ou certaines questions — sont-ils interdits ou tabous ?
***
Quand vous avez commencé à poser des questions, d’autres continuent à vous
venir à l’esprit…
Le monde est-il meilleur grâce à la méthode socratique ?
Le monde sera-t-il meilleur à l’avenir ?
Davantage de vies seront-elles
sauvées si la méthode socratique est interdite ?
La plupart des citoyens du monde aimeraient-ils pouvoir poser les questions
qu’ils jugent importantes ?
Pourquoi de nombreux citoyens dans le monde craignent-ils désormais certaines
questions et approuvent-ils le fait de punir ou de nuire à ceux qui posent des
questions de "recherche de la vérité" ?
Dans votre propre vie, avez-vous déjà été tué par une question ?
Si la réponse est oui, lisez-vous cette chronique du Ciel ?
Comment tant de gens peuvent-ils survivre après qu’on leur ait posé des
questions qui ne leur plaisaient pas ?
Si l’IFOP effectuait un sondage, combien de citoyens seraient d’accord pour
qu’une personne comme Socrate soit interdite ou empêchée de poser des questions
qui dérangent des personnes puissantes ou qui remettent en question le(s)
récit(s) autorisé(s) ?
La plupart des gens conviennent-ils que ceux qui commettent des crimes
devraient être punis ?
Comment les procureurs et les jurys établissent-ils qu’un crime a été commis ?
Posent-ils des questions ?
Pourquoi posent-ils des questions ?
Si vous aviez fait partie du jury qui a poursuivi Socrate pour avoir posé des
questions corruptrices et dangereuses, auriez-vous voté pour l’acquitter de
cette accusation ?
Aujourd’hui, soutenez-vous les modérateurs de contenu, l’intelligence
artificielle, les algorithmes et l’emploi de milliers de personnes dans des
centaines d’organisations qui existent pour arrêter ou intimider les personnes
qui posent des questions non autorisées ?
Si oui, de quoi avez-vous peur ou
pourquoi soutenez-vous cela ?
Vos craintes sont-elles vraiment justifiées ?
Si vous étiez accusé d’un "crime" que vous n’avez pas commis, aimeriez-vous
pouvoir vous défendre contre ces fausses accusations… en posant des questions ?
Chaque citoyen du monde devrait-il pouvoir utiliser la méthode socratique
sans crainte de représailles ?
Dans la situation du monde actuel, la réponse à la dernière question semble
être "Non".
Socrate serait banni et fustigé aujourd’hui… tout comme il l’a été il y a 2 400 ans.
Pourtant, soyons heureux que Socrate ait eu le courage de poser ces
questions...!