samedi 18 août 2018

À Étienne Chouard, notre éveilleur

(Le billet de Loup Rebel)

Puissance publique face à la
Puissance économique et financière

Démocrapitalisme...
Souveraineté individuelle face à la
Souveraineté de l’État...

« Une Constitution digne de ce nom
(donc écrite d’abord et protégée ensuite
par les citoyens eux-mêmes)
permettrait aux citoyens de contrôler et de révoquer les politiciens malfaisants, et garantirait que la puissance publique soit vraiment maître de la création/destruction monétaire
(sous contrôle citoyen quotidien),
ce qui donnerait à cette puissance publique la capacité réelle d’être à la fois *employeur en dernier ressort* et pourvoyeur gratuit de bons services publics, bien équipés et bien contrôlés : santé, justice, éducation, information, transport, distribution, etc.»

Quelques réflexions
que cette "déclaration" nous inspire : 


1. Le conditionnel... 

Le conditionnel employé dans cette déclaration laisse supposer que les conditions requises ne sont pas acquises actuellement.

Les conditions premières requises ici sont celles revendiquées par les défenseurs de la démocratie directe. Reste à savoir, si tant est que ces conditions puissent être remplies, quel serait le chemin qui conduirait vers leur réalisation. Encore du conditionnel...

Ces conditions sont donc elles-mêmes conditionnelles, en ce sens que pour qu’elles soient remplies, d’autres conditions pour le moins improbables seraient à remplir.
La première serait l’adhésion d’une "majorité" à l’idée d’une constitution écrite et contrôlée par les citoyens.
La seconde serait l’acceptation par la classe dominante de cette idée et son renoncement à ses privilèges. Or on le sait, personne ne renonce à ses privilèges sans y être contraint "manu militari"...

2. Les grandes illusions...?

L’illusion d'une puissance publique et d’un État protecteur :

Illusion d’un État qui garantirait une "puissance publique" vraiment maître de la puissance financière et économique du capitalisme. En réalité, l'impuissance politique de l’État ne peut que le conduire à son "impuissance publique"...

L’illusion passée de cette puissance publique assurée par un État constitué par des représentants élus.

L’illusion à venir de cette puissance publique assurée par un État constitué et/ou contrôlé par des citoyens tirés au sort.

Concernant l'illusion à venir, rien ne permet d’affirmer (à priori) qu’elle serait moins grande que l’illusion passée.

3. Constat d’impuissance politique...?

Quel que soit le nom qu’on lui donne, vraie ou fausse démocratie, capitalisme démocratique, ou démocrapitalisme, la politique demeure impuissante à gérer la société civile et les conflits entre la classe dominante des possédants et nous tous.

« Ce n‘est pas l’Homme qui contrôle 
l’argent,
c’est l’argent qui contrôle
l’Homme.»

Les solutions (si solutions il y a) seraient donc à rechercher ailleurs que dans le champ politique. 

Quelques pistes...?

1. Le monde après monnaie,
    qui implique l’abolition de la propriété...?

Quand l'argent n'existait pas

Avant la révolution néolithique, c'est-à-dire avant les prémices de l'économie capitaliste,
l'humanité ne connaissait ni le troc ni aucune forme d'échange ou de transaction :
n'existait que la vie en communautés de partage où la seule loi était celle de la réciprocité.



2. La souveraineté individuelle,
    avec l’anarchisme...?






3. Autres propositions...?
... ... ... ...
À vous la parole...!


Pour ce qui est des “solutions”, il y a celles et ceux qui pensent à des “passerelles”, pour une transition en douceur.
D’autres pensent que notre libre arbitre est impuissant à renverser le “système”, pur produit de l’Histoire qui suit son cours, et que c’est l’Histoire qui nous apprendra la suite de cette histoire... 


Êtes-vous prêt à en finir avec le capitalisme...?
Être (réellement) anticapitaliste, c'est s'insurger contre la propriété et revendiquer son abolition.




Anny et Paul
Anny et Paul
Loup Rebel

vendredi 27 juillet 2018

Une voyoucratie mafieuse au pouvoir...

Les parrains occultes du pouvoir...
  • Qui sont-ils ?
  • Où sont ils ?
  • Que font-ils ?
(Le billet de Loup Rebel)
Coup d’État permanent contre les démocraties,
par la puissance étatique des gouvernements au service 

des chevaliers d'industrie et autres banksters. 
(voir ⏩histoires de banksters⏪)

Les scandales d’État ne se réduisent pas à ce qui éclate au grand jour à l’occasion d'un événement révélateur de la délinquance étatique "en bande organisée". Par exemple, l'affaire "Macron-Benalla" n'est qu'une anecdote, partie visible de l'iceberg. Une broutille à côté de la criminalité financière et de la fraude fiscale à grande échelle portées par le pouvoir politique, qui n'est autre que le pouvoir exécutif des puissances économiques et financières. Jamais les rumeurs complotistes d'avant l'attentat du 07 janvier 2015 n'avaient été regardées avec autant d'empressement à distinguer le vrai du faux : que se passe-t-il donc réellement dans les coulisses du pouvoir ?

C'est le moment où jamais de revisiter l'histoire de France du XXe siècle pour étaler au grand jour la corruption des États, tous les États, et en particulier ceux de la coalition européenne. Car il faut appeler un chat un chat, les traités qui ont abouti à la Constitution européenne ont été signés sous le sceau de la corruption, et contre la volonté des peuples (référendum de 2005 entre autres).

Qui sont les parrains du pouvoir qui dirigent le monde dans l'ombre des chefs d'État et des gouvernements ?

Pour s'assurer l'immunité, ces criminels ont arraché des pages aux livres d'histoire distribués par l'Éducation nationale ; les pages qui dénoncent les crimes d'État, la corruption au plus haut niveau des nations, et autres malversations criminelles.

De ces pages arrachées, quelques-unes sont rapportées dans la vidéo présentée plus loin dans ce billet sous le titre « Conflits d’intérêts : l’argent et la politique ». Il s’agit de quelques extraits du documentaire Arte « Des patrons et des hommes » diffusé le 7 octobre 2014, qui illustrent parfaitement les stratégies du pouvoir mises en place par les barons de l’industrie et de la finance.
Et pour une page d'histoire très contemporaine... une enquête réalisée par « Envoyé spécial », publiée le 19/12/2013 sous le titre « Conflits d'intérêts : les liaisons dangereuses » (voir la vidéo plus bas dans ce billet).


Corruption
La corruption politique a franchi toutes les frontières de l’entendement depuis le début des années 2000, après une ascension ininterrompue durant tout le XXe siècle.
L’une des caractéristiques de notre régime politique est sa propension à offrir la possibilité aux corrupteurs – industriels, banquiers, et autres flibustiers de la finance – d'orienter les richesses publiques à leur profit, pour ensuite acheter le pouvoir politique avec le pactole ainsi détourné, pillé. Là est la véritable origine de la crise actuelle qui dépouille l'un après l'autre les États, c'est à dire NOUS !
Le commissaire Antoine Gaudino qui a dirigé les enquêtes politiques dans les années 1980 a fait cette déclaration sur Arte : « Il y a un consensus total entre la droite et la gauche pour que la corruption s'organise selon les vœux de chacun, selon des méthodes bien établies ».
On ne compte plus les méfaits, des crimes de guerre aux crimes contre l'humanité par le chômage de masse, du nazi Fredrich Flick aux barons de l'industrie, jusqu'à Marcel Dassault, en passant par une bande de crapules sans foi ni loi.

La liste dressée ici est loin d’être exhaustive :
  • Aimé Aubert, surnommé le Pharaon
  • George Albertini, socialiste engagé dans la collaboration allemande, et l'un des grands conseillers du monde politique jusqu'en 1981
  • Jean Charbonnel, et le financement du parti socialiste par le patronat dans les années 1970
  • Jacques Chirac, et ses accointances avec « tonton Marcel » (Dassault)
  • Yvon Gattaz, avec sa règle d'or : « liberté de licencier... pour mieux embaucher » Aphorisme qu'il faut traduire par « liberté de licencier... pour embaucher à moindre salaire ».
  • Jacques Servier, et sa requête auprès du parlement :
    « ce n'est pas parce que nous allons bien qu'il ne faut pas nous aider »... Servier, premier groupe pharmaceutique français indépendant et le deuxième groupe pharmaceutique français au niveau mondial (20.000 salariés).
  • Le marchand d'armes Kerlheinz Schreiber, connu pour sa générosité envers les décideurs politiques, et qui ne se déplace jamais sans une valise remplie de billets de banque...
  • Friedrich Karl Flick, autre bienfaiteur des hommes au pouvoir, dans la pure tradition familiale de son grand-père Karl Flick.
  • Un Vice-Président du CEPS (Comité Économique des Produits de Santé) qui pose une exigence ubuesque : « Je ne veux pas d'observateur au sein du CEPS », et ce, peu de temps avant que n'éclate au grand jour le scandale du Méditor.
  • Dieter Holzer, et l’argent noir des ventes d’armements sophistiqués, avions, fusées, et autres vedettes lance-torpilles.

Conflits d’intérêts : l’argent et la politique

Extraits du documentaire Arte « Des patrons et des hommes » (7 octobre 2014) qui illustrent parfaitement comment les « possédants » achètent le pouvoir politique

Notre soi-disant démocratie, c'est ça. Pires qu’une vulgaire ploutocratie oligarchique où les élus seraient choisis parmi les plus riches, là, les dirigeants au pouvoir forment une véritable voyoucratie composée des plus sordides crapules.
Les Français sont en train d'en prendre conscience. Les abstentionnistes sont en passe de former le plus grand parti politique. Celui des Français qui découvrent que l'élection des dirigeants politiques est la plus abjecte forfaiture commise contre la démocratie depuis la révolution de 1789.


Trahison
En signant le traité de Maastricht, la France a abandonné sa souveraineté nationale au profit d'un monstre bureaucratique bruxellois, dont on peine à saisir les bienfaits.
Depuis 2007, pour complaire à cet « Empire sans empereur nominatif », la classe politique, quasi unanime, a expédié la souveraineté populaire dans les poubelles de l'Histoire, en bafouant le référendum, ultime recours démocratique pour imposer la volonté du peuple aux « notables et notoires voyous à la tête de l'État » qui ont pris la très mauvaise habitude de la confisquer.
Le peuple a compris la leçon.
Le peuple boude.
Le peuple ne vote plus.
Le peuple s'est de lui-même mis en dissidence, en réserve de la République...
Mais le peuple est bien décidé à ne pas en rester là.

En remettant sur les épaules du chef d’État la tête du roi guillotiné en 1793, les présidents de la République ont pris le risque de se voir contraints à retourner sous la lame qui sépare la tête du corps...

Conflits d'intérêts : les liaisons dangereuses

Envoyé spécial 19 décembre 2013

Les reportages rapportés dans les vidéos présentées dans ce billet montrent sans détour que trahison et corruption sont des faits politiques et historiques notoirement avérés.

Les Français sont-ils disposés à continuer de cautionner ces malversations ?

C'est pourtant ce que fait l'électeur, naïvement convaincu que l'élection est synonyme de démocratie, quand il dépose dans l'urne son bulletin pour désigner le prochain élu pour en faire un complice des parrains occultes du pouvoir.

À lire aussi pour comprendre la pathologie du pouvoir :
Quelles alternatives pour désigner les représentants politiques ?
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Loup
Loup Rebel
Loup Rebel