(Le billet de Loup Rebel)
- Démocratie
- Contrat social
- Constitution
“Ce n'est pas la Constitution qui crée le peuple,
mais le peuple qui crée la Constitution”
mais le peuple qui crée la Constitution”
Vivre ensemble n’est pas naturel. D’où la nécessité d'un “Contrat social”, défini par Jean-Jacques Rousseau en 1762 : "La vie en société résulte d’un contrat social, c’est-à-dire un accord de volonté qui engage des individus, par nature indépendants, libres et égaux, qui forment un ensemble politique – la nation – et acceptent de se soumettre au pouvoir collectif. Ce pouvoir ne doit léser aucun de ses membres."
La démocratie arrive dans la suite logique du contrat social. Elle est initiée par une “Constitution” :
« La démocratie naît de l’union des hommes jouissant, en tant que société organisée, d’un droit souverain sur tout ce qui est en leur pouvoir. De même que ce n’est pas la religion qui crée l’homme, mais l’homme qui crée la religion, ce n’est pas la Constitution qui crée le peuple, mais le peuple qui crée la Constitution. La démocratie est, en quelque sorte, à toutes les autres formes de l’État, ce que le christianisme est à toutes les autres religions. Le christianisme est la religion par excellence, l’essence de la religion, l’homme déifié considéré comme une religion particulière. De même, la démocratie est l’essence de toute Constitution politique : l’homme socialisé considéré comme Constitution politique particulière... L’homme n’existe pas à cause de la loi, c’est la loi qui existe à cause de l’homme : c’est une existence humaine, tandis que dans les autres formes politiques l’homme est l’existence légale. Tel est le caractère fondamental de la démocratie. » (Karl Marx, Berlin 1841)
[...]
La lutte pour le socialisme ne peut être menée que par les masses, dans un combat corps à corps contre le capitalisme, dans chaque entreprise, opposant chaque salarié à son employeur. Alors seulement il s’agira d’une révolution socialiste. »
(Rosa Luxemburg, 31 décembre 1918, extraits du « Discours sur le programme ».)
Lien : ►le concept de la démocratie socialiste chez Marx
Karl Marx, fondateur de la pensée socialiste-libertaire...?
Après la première tentative d’une critique radicale des théories du capital (inédits jusqu’en 1932), Marx formule une conception de la démocratie où il va beaucoup plus loin que dans les articles qu’il avait publiés quelques mois auparavant dans la Rheinische Zeitung, pour livrer bataille à la censure prussienne : en s’attaquant aux fondements réels de l’autorité politique, à la propriété lucrative, et à la bureaucratie, Karl Marx rejoint la philosophie libertaire des anarchistes.
Si vous avez envie d'en apprendre plus sur la démocratie, la vraie, celle qui ne laisse pas aux plus riches le pouvoir de décider à votre place, allez à la source : lisez les textes fondateurs de Karl Marx. Vous trouverez ci-dessous une liste de livres traduits en français et disponibles en téléchargement gratuit (PDF, doc, ou HTML).
Les fans de Karl Marx y trouveront leur bonheur, autant que les néophytes. Si vous ne deviez lire qu'un seul livre, lisez le premier de la liste, indispensable pour comprendre en quoi le “le travail subordonné”(1), corollaire du capitalisme, est un véritable fléau qui s'oppose à la démocratie :
(1) Travail subordonné : expression politiquement correcte pour dire esclavage.
Le travail subordonné, c’est aussi celui de tout salarié lié à un employeur par un contrat de travail : l’entreprise, propriétaire de l’outil de production, « achète » le travail fourni par le salarié pour produire de la richesse... au profit des actionnaires rentiers.
Explications :
Dans un système capitaliste, le contrat de travail est en réalité un contrat de subordination à la rente du capital :
La vidéo est disponible sur YouTube (https://youtu.be/cqIcOaKAX4k)
_________________________________________________ La démocratie arrive dans la suite logique du contrat social. Elle est initiée par une “Constitution” :
Le socialisme ne viendra pas d’un gouvernement.
Les dirigeants du parti socialiste sont des imposteurs.
« Le socialisme est devenu une nécessité, non seulement parce que le prolétariat ne veut plus vivre dans les conditions matérielles que lui réservent les classes capitalistes, mais aussi parce que nous sommes tous menacés de disparition si le prolétariat ne remplit pas son devoir de classe en réalisant le socialisme. Les dirigeants du parti socialiste sont des imposteurs.
[...]
La lutte pour le socialisme ne peut être menée que par les masses, dans un combat corps à corps contre le capitalisme, dans chaque entreprise, opposant chaque salarié à son employeur. Alors seulement il s’agira d’une révolution socialiste. »
(Rosa Luxemburg, 31 décembre 1918, extraits du « Discours sur le programme ».)
Lien : ►le concept de la démocratie socialiste chez Marx
Karl Marx, fondateur de la pensée socialiste-libertaire...?
Après la première tentative d’une critique radicale des théories du capital (inédits jusqu’en 1932), Marx formule une conception de la démocratie où il va beaucoup plus loin que dans les articles qu’il avait publiés quelques mois auparavant dans la Rheinische Zeitung, pour livrer bataille à la censure prussienne : en s’attaquant aux fondements réels de l’autorité politique, à la propriété lucrative, et à la bureaucratie, Karl Marx rejoint la philosophie libertaire des anarchistes.
Les fans de Karl Marx y trouveront leur bonheur, autant que les néophytes. Si vous ne deviez lire qu'un seul livre, lisez le premier de la liste, indispensable pour comprendre en quoi le “le travail subordonné”(1), corollaire du capitalisme, est un véritable fléau qui s'oppose à la démocratie :
- Travail salarié et capital (1849).
- Les luttes de classes en France, 1848-1850 (1850)
- La guerre civile en France (1871)
- Contribution à la critique de l'économie politique (1859)
- Le Capital, Édition populaire (Résumés-Extraits) par Julien Berchardt (1919)
- Le capital. Critique de l'économie politique, LivreⅠ (1867)
- Le socialisme ne viendra pas d’un gouvernement (Rosa Luxemburg)
- Le concept de démocratie chez Marx (Maximilien Rubel, 2010)
(1) Travail subordonné : expression politiquement correcte pour dire esclavage.
Le travail subordonné, c’est aussi celui de tout salarié lié à un employeur par un contrat de travail : l’entreprise, propriétaire de l’outil de production, « achète » le travail fourni par le salarié pour produire de la richesse... au profit des actionnaires rentiers.
Explications :
Dans un système capitaliste, le contrat de travail est en réalité un contrat de subordination à la rente du capital :
- l'outil de production est la propriété lucrative des actionnaires,
- le salarié est subordonné à la rentabilité, profitable aux actionnaires,
- plus les coûts de production sont élevés, plus la rentabilité baisse,
- pour réduire les coûts et optimiser la rente, la variable d'ajustement consiste à réduire les salaires, et/ou le nombre de salariés.
La vidéo est disponible sur YouTube (https://youtu.be/cqIcOaKAX4k)
Loup
Loup Rebel |
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