(Le billet de Loup Rebel)
Puissance publique face à la
Puissance économique et financière
Démocrapitalisme...
Souveraineté individuelle face à la
Souveraineté de l’État...
« Une Constitution digne de ce nom
(donc écrite d’abord et protégée ensuite
par les citoyens eux-mêmes)
permettrait aux citoyens de contrôler et de révoquer les politiciens malfaisants, et garantirait que la puissance publique soit vraiment maître de la création/destruction monétaire
(sous contrôle citoyen quotidien),
ce qui donnerait à cette puissance publique la capacité réelle d’être à la fois *employeur en dernier ressort* et pourvoyeur gratuit de bons services publics, bien équipés et bien contrôlés : santé, justice, éducation, information, transport, distribution, etc.»
(donc écrite d’abord et protégée ensuite
par les citoyens eux-mêmes)
permettrait aux citoyens de contrôler et de révoquer les politiciens malfaisants, et garantirait que la puissance publique soit vraiment maître de la création/destruction monétaire
(sous contrôle citoyen quotidien),
ce qui donnerait à cette puissance publique la capacité réelle d’être à la fois *employeur en dernier ressort* et pourvoyeur gratuit de bons services publics, bien équipés et bien contrôlés : santé, justice, éducation, information, transport, distribution, etc.»
Quelques réflexions
que cette "déclaration" nous inspire :
1. Le conditionnel...
Le conditionnel employé dans cette déclaration laisse supposer que les conditions requises ne sont pas acquises actuellement.
Les conditions premières requises ici sont celles revendiquées par les défenseurs de la démocratie directe. Reste à savoir, si tant est que ces conditions puissent être remplies, quel serait le chemin qui conduirait vers leur réalisation. Encore du conditionnel...
Ces conditions sont donc elles-mêmes conditionnelles, en ce sens que pour qu’elles soient remplies, d’autres conditions pour le moins improbables seraient à remplir.
La première serait l’adhésion d’une "majorité" à l’idée d’une constitution écrite et contrôlée par les citoyens.
La seconde serait l’acceptation par la classe dominante de cette idée et son renoncement à ses privilèges. Or on le sait, personne ne renonce à ses privilèges sans y être contraint "manu militari"...
2. Les grandes illusions...?
L’illusion d'une puissance publique et d’un État protecteur :
Illusion d’un État qui garantirait une "puissance publique" vraiment maître de la puissance financière et économique du capitalisme. En réalité, l'impuissance politique de l’État ne peut que le conduire à son "impuissance publique"...
L’illusion passée de cette puissance publique assurée par un État constitué par des représentants élus.
L’illusion à venir de cette puissance publique assurée par un État constitué et/ou contrôlé par des citoyens tirés au sort.
Concernant l'illusion à venir, rien ne permet d’affirmer (à priori) qu’elle serait moins grande que l’illusion passée.
3. Constat d’impuissance politique...?
Quel que soit le nom qu’on lui donne, vraie ou fausse démocratie, capitalisme démocratique, ou démocrapitalisme, la politique demeure impuissante à gérer la société civile et les conflits entre la classe dominante des possédants et nous tous.
« Ce n‘est pas l’Homme qui contrôle
l’argent,
c’est l’argent qui contrôle
l’Homme.»
l’argent,
c’est l’argent qui contrôle
l’Homme.»
Les solutions (si solutions il y a) seraient donc à rechercher ailleurs que dans le champ politique.
Quelques pistes...?
1. Le monde après monnaie,
qui implique l’abolition de la propriété...?
Quand l'argent n'existait pas
Avant la révolution néolithique, c'est-à-dire avant les prémices de l'économie capitaliste,
l'humanité ne connaissait ni le troc ni aucune forme d'échange ou de transaction :
n'existait que la vie en communautés de partage où la seule loi était celle de la réciprocité.
l'humanité ne connaissait ni le troc ni aucune forme d'échange ou de transaction :
n'existait que la vie en communautés de partage où la seule loi était celle de la réciprocité.
2. La souveraineté individuelle,
avec l’anarchisme...?
3. Autres propositions...?
... ... ... ...
À vous la parole...!
Pour ce qui est des “solutions”, il y a celles et ceux qui pensent à des “passerelles”, pour une transition en douceur.
D’autres pensent que notre libre arbitre est impuissant à renverser le “système”, pur produit de l’Histoire qui suit son cours, et que c’est l’Histoire qui nous apprendra la suite de cette histoire...
Êtes-vous prêt à en finir avec le capitalisme...?
Être (réellement) anticapitaliste, c'est s'insurger contre la propriété et revendiquer son abolition.
Être (réellement) anticapitaliste, c'est s'insurger contre la propriété et revendiquer son abolition.
Anny et Paul
Loup Rebel |
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