samedi 27 décembre 2014

La justice tue les faibles et protège les malfrats

  • Yvette Bert, alias Mamie Loto, 650 € de pension,
    condamnée à 6 mois de prison et 123.000 € d'amende
  • Jean-Claude Juncker, parrain de la plus grande maffia
    de l'évasion fiscale, porté au pinacle comme un héros
(Le billet de Loup Rebel)
Le cas « Mamie Loto »
La condamnation de « Mamie Loto » s’inscrit dans un climat judiciaire nauséabond, particulièrement nuisible à l’autorité et à la crédibilité de la justice.
  • On a appris ces derniers mois la très lourde condamnation à 10 ans de prison d’une femme qui a tué son mari, violent, violeur et incestueux.
  • On a également appris qu’un jeune homme, qui a empêché une agression sexuelle dans une boîte de nuit, risquait d’être condamné par la justice pour s’être battu en empêchant une agression sexuelle et un possible viol...
Ces condamnations, plus quelques autres dont les médias se délectent, suscitent une émotion légitime dans l’opinion publique, voir une forte indignation. Quel sens, quel message envoie la justice à travers ces condamnations ? Celui d’une perte de repères, d’une perte du bon sens, un signal fort d'une justice injuste.


Le cas de Mme Bert, alias Mamie Loto, suscite une indignation générale. Elle a été condamnée à 6 mois de prison avec sursis et 123.000 € d'amende pour avoir organisé des lotos associatifs au profit d'enfants malades. Elle ignorait l'existence de plafonds autorisés pour ce type de loto. Six mois de prison avec sursis, c’est la peine qui a été infligée très récemment à deux maris violents qui avaient passé à tabac leur épouse et les avaient menacées de mort près de Lyon ou dans la région de Dieppe… Six mois avec sursis, c’est également la peine prononcée contre un homme qui s’exhibait en se caressant, chaque matin, face à une école en Seine-Maritime.

Yvette Bert, âgée de 76 ans, vivait avec une pension de retraite de 650 euros. D’après les enquêtes, elle aurait bien reversé l’ensemble des sommes gagnées à une organisation caritative et il n’y aurait pas eu d’enrichissement personnel.

Ah mais non ! Plutôt que se sentir inutile, l’État voyou choisit d'interdire aux sans-dents de se débrouiller pour trouver des sous pour alimenter les organisations caritatives. Mamie Loto menaçait la société française dans ses fondements et il fallait la neutraliser. Ce fut fait par une justice qui n’a pas hésité une seconde devant une telle monstruosité.

Le cas « Jean-Claude Juncker »
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, fait partie des plus grands escrocs de l’évasion fiscale en bande organisée... Eh bien lui, il vient d’avoir une promotion ! Oui, vous avez bien lu : « Jean-Claude Juncker vient d'être nommé parrain en chef de la bande d’escrocs au service de la plus grande organisation d'évasion fiscale. Son job consiste à défendre les intérêts de ses complices à savoir les chevaliers d'industrie.


« Les accords fiscaux secrets passés entre des centaines de firmes et le Luxembourg, afin de soustraire des milliards d’euros à l’impôt, ont forcément été couverts par le président de la Commission européenne.

Quarante médias internationaux s’appuyant sur des documents obtenus par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) viennent de révéler l’existence d’accords fiscaux secrets entre le Luxembourg et 340 multinationales, dont Apple, Amazon, Ikea, Pepsi ou Axa. Ces accords, qui permettent à ces firmes de minimiser leurs impôts, représentent des milliards d’euros de recettes fiscales perdues pour les États où ces entreprises réalisent des bénéfices, selon l’ICIJ et ses médias partenaires, dont Le Monde en France (The Guardian au Royaume-Uni, le Süddeutsche Zeitung en Allemagne, l’Asahi Shimbun au Japon). Ils ont été passés entre 2002 et 2010, soit à une période où Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne depuis le 1er novembre, était aux commandes du Luxembourg [...] ».


Il serait temps pour les Français qui s'indignent de reprendre du pavé...!
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Loup
Loup Rebel
Loup Rebel

jeudi 18 décembre 2014

Droit de vie et de mort
des plus riches sur les plus pauvres

  • Changer les lois
  • Abolir les injustices
  • Instaurer l'égalité entre tous
(Le billet de Loup Rebel)
Pour vivre, le seul recours du pauvre est-il de voler le riche ?
Oyez, oyez, braves gens, ceci est un appel pour reprendre aux riches le butin qu’ils ont volé aux pauvres.

Ils nous parlent d'État de droit.
Ils se disent défenseur de l'égalité des droits.

Mais ils bafouent le droit le plus fondamental : le droit à vivre.
 
En France, avons-nous tous un droit égalitaire de vivre ?
Pourquoi le droit à vivre serait-il un privilège réservé à certains, et pas à d'autres ?
C'est ça l'égalité ?

Nous vivons dans un pays qui accorde le droit de vote à tous les citoyens, au non de l'égalité des droits, mais qui n'accorde un réel « droit de vivre » qu'à 19 millions de Français. Laisser mourir de froid et de faim les démunis et les « sans-emplois », c'est les priver implicitement du droit de vivre : « Tu n'as pas d'emploi, alors tu n'as pas le droit de vivre ».

C'est un droit de vie et de mort sur les plus démunis,
un crime de masse commis en toute impunité.

Sans toit ni loi, la pauvreté est considérée par les plus riches comme un « encombrement social »...!


Les riches se sentent de plus en plus menacés, et se plaignent des vols dont ils sont victimes de façon exponentielle. Quoi d'étonnant à ça ? Et il est à prévoir d'ailleurs que la situation ne fera qu'empirer, au rythme des inégalités qui ne cessent d'augmenter. Le vol est en passe de devenir le seul recours du pauvre pour vivre.

Depuis 50 ans, l’homme s’évertue à inventer et construire des robots capables de le remplacer pour faire le travail à sa place.

En 2014, l’homme s’évertue – en vain – à trouver du travail… au lieu de se réjouir de s’en être libéré grâce aux robots qu’il a inventé et construit précisément dans ce but.

Cherchez l’erreur !

En toute logique, chaque fois qu’un robot remplace des humains, ceux-ci devraient continuer à percevoir – à vie – le salaire qu’ils avaient durant tout le temps où ils ont participé à la construction du robot. Au lieu de ça, le chômage plonge des millions de gens dans la misère, et des centaines meurent tous les jours dans le monde, y compris dans les pays dits "civilisés", en France, en Europe, et aux États-Unis aussi.

Près de 7 000 SDF sont morts dans la rue entre janvier 2008 et décembre 2010,
auxquels il faut ajouter 11 000 suicides (et 200 000 tentatives)
(source : Économie Matin du 30 mars 2016)

Les richesses produites aujourd’hui par les robots ne profitent qu’à celui (ou celle) qui se prétend frauduleusement propriétaire desdits robots. Ces déprédateurs jettent à la rue les millions d’êtres humains qui ont fabriqué la poule aux œufs d’or, devenu propriété lucrative du « chevalier d’industrie » qui s’enorgueillit de cette malhonnêteté, comme s’il s’agissait d’une prouesse.


Le but du capitalisme, c’est l’enrichissement des riches par la spoliation des pauvres. Et les lois sont faites pour protéger les riches contre toute convoitise des pauvres pour récupérer ce dont ils ont étaient spoliés.

Il est temps de rétablir la justice en restituant le butin des riches aux pauvres qui l’ont produit.
Et comme la loi punit le vol commis par le pauvre qui tente de récupérer ce que le riche lui a volé, la loi doit être changée.

Et comme la loi est écrite par les riches, il appartient aux pauvres de recourir à la violence pour renverser ces injustices, et écrire les lois pour se protéger des malfaisants.

Un droit de vivre pour tous les Français

Pour Bernard Friot, Économiste et sociologue sur le plateau de « Ce soir ou jamais »,
le salaire à vie est la reconnaissance du droit de vivre accordé à tous les citoyens. 

En France, avons-nous tous un réel droit de vivre ?
Le droit à vivre est si fondamental, immuable, et inaliénable, qu'il est à inscrire dans l'article 1 de la constitution.

Et s'il est admis que pour vivre il est indispensable de disposer d'un revenu, alors le deuxième droit à inscrire dans la constitution sera le « droit à un revenu à vie minimum et inconditionnel ».
Article 1. Droit à vivre, inaliénable et immuable
Article 2. Droit à un revenu à vie minimum et inconditionnel,

condition indispensable induite par le droit à vivre.
Sans ces deux conditions réunies, l'égalité entre tous les citoyens est un boniment pour donner bonne conscience aux 19,5 millions de privilégiés qui en bénéficient aujourd'hui :
  • Salariés de la fonction publique : 5,5 millions, qui se partagent un butin de 119 milliards d'euros, prélevés sur le travail des salariés du secteur privé, seuls producteurs des richesses disponibles et redistribuables (pour le détail des chiffres, voir le « Rapport annuel sur l’état de la fonction publique »).
  • Retraités : 13,2 millions de femmes et d'hommes, qui se partagent un pactole de 282 milliards d'euros.
  • Rentiers de la propriété lucrative : Les 100 plus riches en France écument à eux seuls plus de 250 milliards d'euros (sur le dos des salariés du secteur privé).

Certains affirment que le « salaire à vie » – inconditionnel et lié à la personne – est impossible.

L'impossible à accepter, c'est précisément de croire à l'impossibilité du salaire à vie.
La démonstration en est déjà faite avec les 19 millions de citoyens qui bénéficient de ce modèle.

Pour ces 19 millions de Français, le droit à vivre est directement lié à leur personne, sans condition, et non pas à un emploi, même pas à un travail producteur de richesses consommables.

Il est indispensable de généraliser ce système à l'ensemble de la population, faute de quoi une profonde inégalité de droit subsiste. Un droit fondamental : le droit à vivre.

Cette idée est irréversible et se mettra en place d'elle-même tôt ou tard. Et le plus tôt serait le mieux, tout simplement pour éviter une guerre civile.

Destitution de la voyoucratie à la tête de l’État
La liste est longue des charges qui seront retenues contre la voyoucratie au pouvoir depuis plus de trente ans.
  • Protections des plus riches contre les plus démunis.
  • Racket fiscal des classes populaires pour redistribuer aux classes dirigeantes.
  • Tromperies et mensonges d’État.
  • Violation de la constitution.
  • Corruption et organisation des conflits d’intérêts. 
  • Croissance des inégalités entre les riches et les pauvres
  • Abus de pouvoir, immunité juridique inviolable, irresponsabilité...
  • ...
L'heure de rendre des comptes est proche. Les Français se réveillent, avec le sentiment de vivre un cauchemar. Demain, ils seront nombreux à condamner le système politique mis en place par des voyous, qui, pour assurer leur « intouchabilité », ont inscrit dans leurs lois un régime juridique dérogatoire au droit commun dans leurs rapports avec la justice. Ils se sont auto-attribués une immunité qui les soustrait à toute poursuite pour les actes liés à l'exercice de leur mandat (article 26 de la constitution).

Les élus au pouvoir sont des virtuoses de la délinquance en col blanc. Ils se regroupent au niveau national sous forme d'asso­ciations de malfaiteurs en bandes orga­ni­sées ayant pignon sur rue : les partis politiques, avec les rivalités qui les opposent dans un combat acharné pour occuper le trône et régner en maître absolu.

À lire aussi pour comprendre la pathologie du pouvoir :
L'élection de ces malfrats fait de nous leurs complices.
Quel est notre place, à nous autres citoyens, dans ce champ de bataille où s'affrontent les chefs de bandes rivales ? Nous sommes de plus en plus nombreux à en avoir pris conscience : nous sommes les idiots utiles, et doublement idiots quand nous déposons dans l'urne un bout de papier sur lequel est inscrit le nom de notre escroc préféré ; celui qui, par son charme et ses mensonges, nous a séduits.

Avec la complicité de nos élus, nous sommes sous la domination des grandes puissances financières, mais rien ne nous oblige à y rester.

Baisser les bras serait un signe d’impuissance, voire d’allégeance et de complicité.

Le boycott des élections provoquera l’effondrement
du système politique mafieux, et nous pourrons le remplacer par une nouvelle consti­tu­tion, pour une VIe République. Une démocratie dans laquelle nous, citoyens, retrouverons notre souveraineté. !

Seul le boycotte des élections permettra de mettre hors d'état de nuire les candidats à la trahison et leurs promesses mensongères. Tous, sans exception.
La famille actuellement au pouvoir, pathétique d'hypocrisie et de cynisme
Avec les parrains qui se sont succédé depuis 40 ans à la tête des maffias successives, ce n'était pas mieux
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Loup
Loup Rebel
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Lien à ne pas manquer :
Une Constitution Citoyenne, écrite par et pour les citoyens"

samedi 13 décembre 2014

En finir avec les inégalités sociales

(Le billet de Loup Rebel)
« Nul citoyen ne saurait être assez riche pour en acheter un autre, et nul assez pauvre pour être contraint de se vendre »
(Rousseau)
Les inégalités économiques en France perdurent pour une partie croissante de la population, et s’aggravent de façon alarmante. Une misère moderne est née, que désigne l’euphémisme de « grande pauvreté », conséquence d’un chômage de masse, frappant plus de trois millions d’individus, et qui traduit une accentuation de l’inégalité devant l’emploi, la qualification, l’enseignement.


L’inégalité devant l'emploi apparaît aux travailleurs comme l’inégalité fondamentale, que les disparités de revenus ne font sans doute que refléter : le travail, lié à l'emploi, constitue la source principale des revenus.

Ce constat pointe une insoutenable inégalité qui divise les Français en deux catégories dont le statut social est profondément inégal.

D'un côté les salariés de la fonction publique, avec le système du « salaire à vie lié à la personne ». C'est un excellent système, qu'il ne faut surtout pas changer. Au contraire, il faut l'étendre à tous.

De l'autre côté les salariés du secteur privé, avec le système du salaire lié à l'emploi, la peur du licenciement, chantage au chômage et à la précarité, niveau du salaire sujet à la baisse, insécurité sur la pérennité des ressources vitales, etc.

Il serait temps d'aligner tous les Français sans exception sur un régime unique : « le salaire à vie lié à la personne », quel que soit l'emploi, y compris les sans-emploi, dont le nombre ira grandissant dans les années à venir.

Pour ça, il faut changer les croyances qui empêchent de penser autrement qu'à travers le modèle libéral actuel. Ce modèle n'est plus crédible, car fondé sur des attentes auxquelles il est totalement illusoire de croire :
  • Croire dans une improbable reprise de la croissance.
  • Croire que les chevaliers d'industrie appellent cette croissance de leurs vœux juste pour créer des emplois, par pure philanthropie, et pas pour s'enrichir toujours plus sur le dos des salariés.
  • Croire que cette croissance ne passera pas par la réduction des coûts, licenciement, baisse des salaires en recrutant là où le marché des esclaves est le plus rentable.
  • Croire à un retour du plein emploi (qui n'a d'ailleurs jamais existé).
  • Et enfin, croire que les salaires du secteur privé ne peuvent qu'être liés à l'emploi.

Autant de mensonges et de fausses croyances, doux rêves que nos élus nous promettent pour se faire élire.

On se souvient les mots du candidat Président en campagne : « Je veux faire rêver les Français ! ».

Là, le rêve tourne au cauchemar... et les Français prennent conscience qu'on les prend pour des cons... Attention là haut, Messieurs les élus, car les Français n'aiment pas du tout, mais alors pas du tout être pris pour des cons !

La souveraineté populaire doit être défendue.
Patronat et banquiers pratiquent le chantage à l’emploi et à la dette pour réduire les droits sociaux. Les gouvernants de droite et de gauche, loin de leur résister, s’évertuent à leur envoyer des « signaux » qui les incitent à réclamer davantage. Est-il possible de briser cette soumission ?

Oui, répond Bernard Friot dans son ouvrage « L'enjeu du salaire ».

L'amalgame entre le travail et l'emploi permet au Patronat de garder la main sur les richesses produites par le « travail » des salariés, et pas par l'emploi. Cette confusion nous donne l'illusion que le PIB (qui mesure la richesse produite) est directement lié au marché de l'emploi, alors qu'il est le fruit du travail. Déconnecter le travail de l'emploi conduit à un système social fondé sur la « qualification », toute notion d'emploi étant abolie. Ce modèle existe : c'est celui en vigueur dans les institutions de la fonction publique, où les salaires sont financés par des prélèvements sur une partie des richesses produites (PIB), et ne sont pas liés à l'emploi, mais à la qualification, définitivement acquise, assurant à chaque agent de la fonction publique un salaire à vie.

Bernard Friot propose de porter plus loin ces institutions qui sont nées des luttes pour le salaire, et dont nous faisons à grande échelle l’expérience de l’efficacité : la qualification personnelle et la cotisation. La qualification personnelle peut faire disparaître le marché de l'emploi, à condition d’attribuer à chacun, à sa majorité, une qualification et donc un salaire. Ce qui va évidemment à contre-courant des projets du Patronat de remplacer la cotisation sociale par la CSG, la TVA ou les mutuelles. Il faut au contraire étendre à l'ensemble des acteurs économiques le modèle actuellement limité aux seules institutions publiques, en créant une cotisation économique pour un financement non seulement de tous les salaires, mais également de l’investissement sans crédit et donc sans dette.

L’enjeu du salaire, c’est la disparition du marché de l'emploi, et donc du chantage à l’emploi, ainsi que la suppression du crédit lucratif, et donc du chantage à la dette. Ce n’est ni d’une réforme fiscale ni d’une plus grande régulation étatique dont nous avons besoin, mais de plus de pouvoir populaire sur l’économie et sur le travail.

Le modèle social existe. En faire un privilège réservé à une catégorie de Français – les salariés de la fonction publique – est non seulement discriminatoire, mais devient criminel dès lors que le plein emploi a été éradiqué par le remplacement du travail de l'homme désormais effectué par les machines et les robots. 

Cette petite vidéo permet de comprendre les mécanismes de ce modèle social :
Un droit égalitaire pour tous les Français

Étendre le modèle social déjà en vigueur en France, pour donner à chaque Français un statut unique, égalitaire pour tous, sans laisser personne mourir de froid et de faim.

Dans les trois vidéos présentées ci-dessous, Bernard Friot nous explique l'escroquerie inouïe des investisseurs, qui nous vole une partie de notre travail pour ensuite l'investir. Il nous montre comment la propriété lucrative permet à l'investisseur de spolier les salariés à qui il confisque l'outil de travail pour en faire sa poule aux œufs d'or sur le dos des salariés.
Salaire à vie, pour le travail et contre l'emploi

Résumé d'une conférence de l'économiste et sociologue Bernard Friot, professeur émérite à l'Université Paris Ouest, membre du Réseau Salariat et de l'Institut Européen du Salariat, et auteur de « L'enjeu des retraites »

La révolution du salaire à vie

Bernard Friot, sociologue et économiste, nous montre comment nous pouvons à l'avenir nous réapproprier notre travail et la valeur économique que nous produisons, en nous opposant à la logique du capital et du marché du travail.

Bernard Friot – L'enjeu du salaire

Bernard Friot, économiste à Paris-X et spécialiste des systèmes de protections sociales, présente son livre « L'enjeu du salaire », en mars 2012 à la librairie Tropiques à Paris. Il présente son travail sur la partie du salaire qui est "socialisée" : ce qu'on appelle à tort les "charges sociales" ou "cotisations patronales" qui correspond en réalité au salaire indirect, qui alimente les caisses de sécurité sociale (maladie, retraites...). L'auteur développe dans sa présentation plusieurs de ces idées.
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Loup
Loup Rebel
Loup Rebel

mardi 9 décembre 2014

La révolution, c'est maintenant !


Oups !

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Loup
Loup Rebel
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Élection = Soumission

  • Changer les institutions 
  • Abolir la voyoucratie
  • Restaurer la démocratie
(Le billet de Loup Rebel)
Élire, c'est se soumettre. C'est le contraire de la démocratie
Quand nous déposons notre bulletin dans l'urne, nous soutenons l'idée que les élus sont les seuls capables de représenter les autres, les incapables, dont nous admettons alors faire partie.

En voulant élire les élites, nous convenons par là que les citoyens ne sont pas tous égaux, puisque certains sont meilleurs que d'autres.

Non seulement nous nous soumettons à cette inégalité, mais nous nous reconnaissons « inférieurs » aux élus que nous désignons pour nous gouverner.

Si ce système vous convient, ou si vous croyez qu'il est le seul possible, vous pouvez vous rendormir sans regarder cette vidéo.

Mais si vous avez envie de vivre dans une réelle démocratie... regardez cette vidéo !

Elle vous aidera à comprendre que pour tendre vers la démocratie, nous devons prendre conscience des capacités de tous à créer de nouvelles institutions. Nous pourrons alors abandonner la croyance dominante qui affirme que « l'élection c'est la démocratie ».

Attenta à la démocratie !

Vidéo destiné à sensibiliser le public au concept de démocratie. 
Intervenants : Jacques Brel, Etienne Chouard, Francis Dupuid-Deri, Michel Houellebecq, Henri Guillemin, Paul Jorion, Cornelius Castoriadis

La liste est longue des charges qui seront retenues contre la voyoucratie au pouvoir depuis plus de trente ans.
  • Protections des plus riches contre les plus démunis.
  • Racket fiscal des classes populaires pour redistribuer aux classes dirigeantes.
  • Tromperies et mensonges d’État.
  • Violation de la constitution.
  • Corruption et organisation des conflits d’intérêts. 
  • Croissance des inégalités entre les riches et les pauvres
  • Abus de pouvoir, immunité juridique inviolable, irresponsabilité...
  • ...
L'heure de rendre des comptes est proche. Les Français se réveillent, avec le sentiment de vivre un cauchemar. Demain, ils seront nombreux à condamner le système politique mis en place par des voyous, qui, pour assurer leur « intouchabilité », ont inscrit dans leurs lois un régime juridique dérogatoire au droit commun dans leurs rapports avec la justice. Ils se sont auto-attribués une immunité qui les soustrait à toute poursuite pour les actes liés à l'exercice de leur mandat (article 26 de la constitution).

Les élus au pouvoir sont des virtuoses de la délinquance en col blanc. Ils se regroupent au niveau national sous forme d'asso­ciations de malfaiteurs en bandes orga­ni­sées ayant pignon sur rue : les partis politiques, avec les rivalités qui les opposent dans un combat acharné pour occuper le trône et régner en maître absolu.

À lire aussi pour comprendre la pathologie du pouvoir :
L'élection de ces malfrats fait de nous leurs complices.
Quel est notre place, à nous autres citoyens, dans ce champ de bataille où s'affrontent les chefs de bandes rivales ? Nous sommes de plus en plus nombreux à en avoir pris conscience : nous sommes les idiots utiles, et doublement idiots quand nous déposons dans l'urne un bout de papier sur lequel est inscrit le nom de notre escroc préféré ; celui qui, par son charme et ses mensonges, nous a séduits.

Avec la complicité de nos élus, nous sommes sous la domination des grandes puissances financières, mais rien ne nous oblige à y rester.

Baisser les bras serait un signe d’impuissance, voire d’allégeance et de complicité.

Le boycott des élections provoquera l’effondrement
du système politique mafieux, et nous pourrons le remplacer par une nouvelle consti­tu­tion, pour une VIe République. Une démocratie dans laquelle nous, citoyens, retrouverons notre souveraineté. !

Seul le boycotte des élections permettra de mettre hors d'état de nuire les candidats à la trahison et leurs promesses mensongères. Tous, sans exception.
La famille actuellement au pouvoir, pathétique d'hypocrisie et de cynisme
Avec les parrains qui se sont succédé depuis 40 ans à la tête des maffias successives, ce n'était pas mieux
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vendredi 5 décembre 2014

Attentat à la démocratie et trahison d’État

Coup d’État et voyoucratie...
(Le billet de Loup Rebel)
L'Europe est un coup d’État contre les démocraties,
manigancé par les banksters. 
(voir ⏩histoires de banksters⏪)

En faisant allégeance à l'Europe, nos élus sont des traitres.
Tous, sans exception, et sans vergogne.  


Aujourd'hui plus que jamais, les banksters entendent bien s'approprier le pouvoir absolu pour régner sur l'Europe, comme sur le reste du monde. Après avoir confisqué la souveraineté nationale, ils ont inventé un mot pour stigmatiser leurs opposants. C'est là une stratégie de manipulation utilisée par les pervers pour tenter d'imposer un système de pensée unique, en disqualifiant tous les autres modes de penser.

Ainsi, en nous traitant d'europhobes, les grandes puissances financières maîtres de l'Europe induisent sournoisement que la haine serait à l'origine de toute protestation contre la politique européenne, qu'il convient de qualifier d'impérialiste.

Pour réussir leur coup d’État, ils ont « acheté » les responsables politiques, et transformés la démocratie en une voyoucratie : les chefs d’État – de gauche comme de droite – se sont mis au service des banksters, et les élus au service des chefs d’État... La constitution précise pourtant que les élus sont « au service du peuple ». Il s'agit donc bien d'une trahison d’État.

Alors, en réaction à ceux qui nous traitent d'europhobes, je réponds qu'ils sont, eux, animés par la haine de la démocratie : ils sont « démocratophobes ». Après tout, pourquoi les mentors de la voyoucratie seraient-ils les seuls autorisés à inventer des mots ?

La liste est longue des charges qui seront retenues contre la voyoucratie au pouvoir depuis plus de trente ans.
  • Protections des plus riches contre les plus démunis.
  • Racket fiscal des classes populaires pour redistribuer aux classes dirigeantes.
  • Tromperies et mensonges d’État.
  • Violation de la constitution.
  • Corruption et organisation des conflits d’intérêts. 
  • Croissance des inégalités entre les riches et les pauvres
  • Abus de pouvoir, immunité juridique inviolable, irresponsabilité...
  • ... 



L'heure de rendre des comptes est proche. Les Français se réveillent, avec le sentiment de vivre un cauchemar. Demain, ils seront nombreux à condamner le système politique mis en place par des voyous, qui, pour assurer leur « intouchabilité », ont inscrit dans leurs lois un régime juridique dérogatoire au droit commun dans leurs rapports avec la justice. Ils se sont auto-attribués une immunité qui les soustrait à toute poursuite pour les actes liés à l'exercice de leur mandat (article 26 de la constitution).

Les élus au pouvoir sont des virtuoses de la délinquance en col blanc. Ils se regroupent au niveau national sous forme d'asso­ciations de malfaiteurs en bandes orga­ni­sées ayant pignon sur rue : les partis politiques, avec les rivalités qui les opposent dans un combat acharné pour occuper le trône et régner en maître absolu.

À lire aussi pour comprendre la pathologie du pouvoir :
L'élection de ces malfrats fait de nous leurs complices.
Quel est notre place, à nous autres citoyens, dans ce champ de bataille où s'affrontent les chefs de bandes rivales ? Nous sommes de plus en plus nombreux à en avoir pris conscience : nous sommes les idiots utiles, et doublement idiots quand nous déposons dans l'urne un bout de papier sur lequel est inscrit le nom de notre escroc préféré ; celui qui, par son charme et ses mensonges, nous a séduits.

Avec la complicité de nos élus, nous sommes sous la domination des grandes puissances financières, mais rien ne nous oblige à y rester.

Baisser les bras serait un signe d’impuissance, voire d’allégeance et de complicité.

Le boycott des élections provoquera l’effondrement
du système politique mafieux, et nous pourrons le remplacer par une nouvelle consti­tu­tion, pour une VIe République. Une démocratie dans laquelle nous, citoyens, retrouverons notre souveraineté. !

Une haute trahison d’État...
Les responsables politiques ont trahi leur pays en déniant les résultats du référendum populaire en vue de l'adoption d'une constitution européenne : le traité établissant une constitution pour l'Europe a été rejeté par les référendums des 29 mai 2005 en France, 1er juin 2005 aux Pays-Bas, 13 juin 2008 en Irlande.

Avec la complicité de nos élus :
  • Plus aucun pays de l'Europe n'est libre de décider ses lois.
  • L'Europe a confisqué les démocraties.
  • L'Europe interdit aux peuples de se prononcer par référendum. 
  • L'Europe impose ses lois et ses normes. 
  • L'Europe divise les peuples et accroit les inégalités. 
  • L'Europe crée des millions de pauvres pour enrichir une poignée de voyous.


Vous êtes septique ?
Souvenez-vous il y a 3 ans : le Premier ministre grec Georges Papandréou a annoncé la tenue d'un référendum concernant le plan d'austérité imposé à son pays, pour demander au peuple grec de se prononcer sur le maintien ou la sortie de la Grèce de l'€uro (mardi 1er novembre 2011).
Cette annonce a eu l'effet d'une bombe sur les places boursières qui ont toutes plongées à la baisse, puisqu'en cas de « non », elle entraînerait le départ de la Grèce de la zone euro.

Et bien sûr, interdiction formelle d'organiser le référendum... avec menace de destitution du gouvernement grec s'il refuse de se soumettre !

Qui ose encore soutenir que l’Europe respecte la démocratie... et la souveraineté de chaque pays ?

Pour plus d’informations sur ces événements, lire l’article détaillé publié par Libération le 1er novembre 2011 : ⏩Référendum en Grèce, panique en Europe⏪

Vent de panique sur les places financières après l'annonce du Premier ministre grec d'organiser le référendum :

Wall Street a terminé en net repli, les investisseurs craignant que le référendum voulu par le Premier ministre grec n'entraîne la faillite d'Athènes et plonge le « système financier » dans une inconnue dangereuse. Le Dow Jones a perdu 2,48%, le Nasdaq 2,89%.

Les Bourses européennes ont toutes fini en baisse, perdant entre 3 et 6%. Les valeurs bancaires ont le plus souffert. La Bourse de Paris a perdu 5,38%.

La Banque centrale européenne (BCE) craint une contagion de la crise de la dette grecque, ont indiqué mardi des opérateurs de marché : « Aujourd’hui, les marchés financiers redoutent que la Grèce sorte de l’euro. Et il y a un risque de contagion à d'autres places européenne, italienne et espagnole en priorité, a dit à l’AFP Miguel Ángel Rodríguez, analyste associé chez XTB (broker online).


Seule la sortie de l'Europe permettra d'échapper à la dictature des puissances financières qui décident de la destinée des peuples en les dépossédant de leurs droits démocratiques.

Seul le boycotte des élections permettra de mettre hors d'état de nuire les candidats à la trahison et leurs promesses mensongères. Tous, sans exception.

La famille actuellement au pouvoir, pathétique d'hypocrisie et de cynisme
Avec les parrains qui se sont succédé depuis 40 ans à la tête des maffias successives, ce n'était pas mieux
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Loup
Loup Rebel
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