vendredi 5 décembre 2014

Attentat à la démocratie et trahison d’État

Coup d’État et voyoucratie...
(Le billet de Loup Rebel)
L'Europe est un coup d’État contre les démocraties,
manigancé par les banksters. 
(voir ⏩histoires de banksters⏪)

En faisant allégeance à l'Europe, nos élus sont des traitres.
Tous, sans exception, et sans vergogne.  


Aujourd'hui plus que jamais, les banksters entendent bien s'approprier le pouvoir absolu pour régner sur l'Europe, comme sur le reste du monde. Après avoir confisqué la souveraineté nationale, ils ont inventé un mot pour stigmatiser leurs opposants. C'est là une stratégie de manipulation utilisée par les pervers pour tenter d'imposer un système de pensée unique, en disqualifiant tous les autres modes de penser.

Ainsi, en nous traitant d'europhobes, les grandes puissances financières maîtres de l'Europe induisent sournoisement que la haine serait à l'origine de toute protestation contre la politique européenne, qu'il convient de qualifier d'impérialiste.

Pour réussir leur coup d’État, ils ont « acheté » les responsables politiques, et transformés la démocratie en une voyoucratie : les chefs d’État – de gauche comme de droite – se sont mis au service des banksters, et les élus au service des chefs d’État... La constitution précise pourtant que les élus sont « au service du peuple ». Il s'agit donc bien d'une trahison d’État.

Alors, en réaction à ceux qui nous traitent d'europhobes, je réponds qu'ils sont, eux, animés par la haine de la démocratie : ils sont « démocratophobes ». Après tout, pourquoi les mentors de la voyoucratie seraient-ils les seuls autorisés à inventer des mots ?

La liste est longue des charges qui seront retenues contre la voyoucratie au pouvoir depuis plus de trente ans.
  • Protections des plus riches contre les plus démunis.
  • Racket fiscal des classes populaires pour redistribuer aux classes dirigeantes.
  • Tromperies et mensonges d’État.
  • Violation de la constitution.
  • Corruption et organisation des conflits d’intérêts. 
  • Croissance des inégalités entre les riches et les pauvres
  • Abus de pouvoir, immunité juridique inviolable, irresponsabilité...
  • ... 



L'heure de rendre des comptes est proche. Les Français se réveillent, avec le sentiment de vivre un cauchemar. Demain, ils seront nombreux à condamner le système politique mis en place par des voyous, qui, pour assurer leur « intouchabilité », ont inscrit dans leurs lois un régime juridique dérogatoire au droit commun dans leurs rapports avec la justice. Ils se sont auto-attribués une immunité qui les soustrait à toute poursuite pour les actes liés à l'exercice de leur mandat (article 26 de la constitution).

Les élus au pouvoir sont des virtuoses de la délinquance en col blanc. Ils se regroupent au niveau national sous forme d'asso­ciations de malfaiteurs en bandes orga­ni­sées ayant pignon sur rue : les partis politiques, avec les rivalités qui les opposent dans un combat acharné pour occuper le trône et régner en maître absolu.

À lire aussi pour comprendre la pathologie du pouvoir :
L'élection de ces malfrats fait de nous leurs complices.
Quel est notre place, à nous autres citoyens, dans ce champ de bataille où s'affrontent les chefs de bandes rivales ? Nous sommes de plus en plus nombreux à en avoir pris conscience : nous sommes les idiots utiles, et doublement idiots quand nous déposons dans l'urne un bout de papier sur lequel est inscrit le nom de notre escroc préféré ; celui qui, par son charme et ses mensonges, nous a séduits.

Avec la complicité de nos élus, nous sommes sous la domination des grandes puissances financières, mais rien ne nous oblige à y rester.

Baisser les bras serait un signe d’impuissance, voire d’allégeance et de complicité.

Le boycott des élections provoquera l’effondrement
du système politique mafieux, et nous pourrons le remplacer par une nouvelle consti­tu­tion, pour une VIe République. Une démocratie dans laquelle nous, citoyens, retrouverons notre souveraineté. !

Une haute trahison d’État...
Les responsables politiques ont trahi leur pays en déniant les résultats du référendum populaire en vue de l'adoption d'une constitution européenne : le traité établissant une constitution pour l'Europe a été rejeté par les référendums des 29 mai 2005 en France, 1er juin 2005 aux Pays-Bas, 13 juin 2008 en Irlande.

Avec la complicité de nos élus :
  • Plus aucun pays de l'Europe n'est libre de décider ses lois.
  • L'Europe a confisqué les démocraties.
  • L'Europe interdit aux peuples de se prononcer par référendum. 
  • L'Europe impose ses lois et ses normes. 
  • L'Europe divise les peuples et accroit les inégalités. 
  • L'Europe crée des millions de pauvres pour enrichir une poignée de voyous.


Vous êtes septique ?
Souvenez-vous il y a 3 ans : le Premier ministre grec Georges Papandréou a annoncé la tenue d'un référendum concernant le plan d'austérité imposé à son pays, pour demander au peuple grec de se prononcer sur le maintien ou la sortie de la Grèce de l'€uro (mardi 1er novembre 2011).
Cette annonce a eu l'effet d'une bombe sur les places boursières qui ont toutes plongées à la baisse, puisqu'en cas de « non », elle entraînerait le départ de la Grèce de la zone euro.

Et bien sûr, interdiction formelle d'organiser le référendum... avec menace de destitution du gouvernement grec s'il refuse de se soumettre !

Qui ose encore soutenir que l’Europe respecte la démocratie... et la souveraineté de chaque pays ?

Pour plus d’informations sur ces événements, lire l’article détaillé publié par Libération le 1er novembre 2011 : ⏩Référendum en Grèce, panique en Europe⏪

Vent de panique sur les places financières après l'annonce du Premier ministre grec d'organiser le référendum :

Wall Street a terminé en net repli, les investisseurs craignant que le référendum voulu par le Premier ministre grec n'entraîne la faillite d'Athènes et plonge le « système financier » dans une inconnue dangereuse. Le Dow Jones a perdu 2,48%, le Nasdaq 2,89%.

Les Bourses européennes ont toutes fini en baisse, perdant entre 3 et 6%. Les valeurs bancaires ont le plus souffert. La Bourse de Paris a perdu 5,38%.

La Banque centrale européenne (BCE) craint une contagion de la crise de la dette grecque, ont indiqué mardi des opérateurs de marché : « Aujourd’hui, les marchés financiers redoutent que la Grèce sorte de l’euro. Et il y a un risque de contagion à d'autres places européenne, italienne et espagnole en priorité, a dit à l’AFP Miguel Ángel Rodríguez, analyste associé chez XTB (broker online).


Seule la sortie de l'Europe permettra d'échapper à la dictature des puissances financières qui décident de la destinée des peuples en les dépossédant de leurs droits démocratiques.

Seul le boycotte des élections permettra de mettre hors d'état de nuire les candidats à la trahison et leurs promesses mensongères. Tous, sans exception.

La famille actuellement au pouvoir, pathétique d'hypocrisie et de cynisme
Avec les parrains qui se sont succédé depuis 40 ans à la tête des maffias successives, ce n'était pas mieux
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Loup
Loup Rebel
Loup Rebel

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Une Constitution Citoyenne, écrite par et pour les citoyens

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