samedi 27 décembre 2014

La justice tue les faibles et protège les malfrats

  • Yvette Bert, alias Mamie Loto, 650 € de pension,
    condamnée à 6 mois de prison et 123.000 € d'amende
  • Jean-Claude Juncker, parrain de la plus grande maffia
    de l'évasion fiscale, porté au pinacle comme un héros
(Le billet de Loup Rebel)
Le cas « Mamie Loto »
La condamnation de « Mamie Loto » s’inscrit dans un climat judiciaire nauséabond, particulièrement nuisible à l’autorité et à la crédibilité de la justice.
  • On a appris ces derniers mois la très lourde condamnation à 10 ans de prison d’une femme qui a tué son mari, violent, violeur et incestueux.
  • On a également appris qu’un jeune homme, qui a empêché une agression sexuelle dans une boîte de nuit, risquait d’être condamné par la justice pour s’être battu en empêchant une agression sexuelle et un possible viol...
Ces condamnations, plus quelques autres dont les médias se délectent, suscitent une émotion légitime dans l’opinion publique, voir une forte indignation. Quel sens, quel message envoie la justice à travers ces condamnations ? Celui d’une perte de repères, d’une perte du bon sens, un signal fort d'une justice injuste.


Le cas de Mme Bert, alias Mamie Loto, suscite une indignation générale. Elle a été condamnée à 6 mois de prison avec sursis et 123.000 € d'amende pour avoir organisé des lotos associatifs au profit d'enfants malades. Elle ignorait l'existence de plafonds autorisés pour ce type de loto. Six mois de prison avec sursis, c’est la peine qui a été infligée très récemment à deux maris violents qui avaient passé à tabac leur épouse et les avaient menacées de mort près de Lyon ou dans la région de Dieppe… Six mois avec sursis, c’est également la peine prononcée contre un homme qui s’exhibait en se caressant, chaque matin, face à une école en Seine-Maritime.

Yvette Bert, âgée de 76 ans, vivait avec une pension de retraite de 650 euros. D’après les enquêtes, elle aurait bien reversé l’ensemble des sommes gagnées à une organisation caritative et il n’y aurait pas eu d’enrichissement personnel.

Ah mais non ! Plutôt que se sentir inutile, l’État voyou choisit d'interdire aux sans-dents de se débrouiller pour trouver des sous pour alimenter les organisations caritatives. Mamie Loto menaçait la société française dans ses fondements et il fallait la neutraliser. Ce fut fait par une justice qui n’a pas hésité une seconde devant une telle monstruosité.

Le cas « Jean-Claude Juncker »
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, fait partie des plus grands escrocs de l’évasion fiscale en bande organisée... Eh bien lui, il vient d’avoir une promotion ! Oui, vous avez bien lu : « Jean-Claude Juncker vient d'être nommé parrain en chef de la bande d’escrocs au service de la plus grande organisation d'évasion fiscale. Son job consiste à défendre les intérêts de ses complices à savoir les chevaliers d'industrie.


« Les accords fiscaux secrets passés entre des centaines de firmes et le Luxembourg, afin de soustraire des milliards d’euros à l’impôt, ont forcément été couverts par le président de la Commission européenne.

Quarante médias internationaux s’appuyant sur des documents obtenus par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) viennent de révéler l’existence d’accords fiscaux secrets entre le Luxembourg et 340 multinationales, dont Apple, Amazon, Ikea, Pepsi ou Axa. Ces accords, qui permettent à ces firmes de minimiser leurs impôts, représentent des milliards d’euros de recettes fiscales perdues pour les États où ces entreprises réalisent des bénéfices, selon l’ICIJ et ses médias partenaires, dont Le Monde en France (The Guardian au Royaume-Uni, le Süddeutsche Zeitung en Allemagne, l’Asahi Shimbun au Japon). Ils ont été passés entre 2002 et 2010, soit à une période où Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne depuis le 1er novembre, était aux commandes du Luxembourg [...] ».


Il serait temps pour les Français qui s'indignent de reprendre du pavé...!
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Loup
Loup Rebel
Loup Rebel

jeudi 18 décembre 2014

Droit de vie et de mort
des plus riches sur les plus pauvres

  • Changer les lois
  • Abolir les injustices
  • Instaurer l'égalité entre tous
(Le billet de Loup Rebel)
Pour vivre, le seul recours du pauvre est-il de voler le riche ?
Oyez, oyez, braves gens, ceci est un appel pour reprendre aux riches le butin qu’ils ont volé aux pauvres.

Ils nous parlent d'État de droit.
Ils se disent défenseur de l'égalité des droits.

Mais ils bafouent le droit le plus fondamental : le droit à vivre.
 
En France, avons-nous tous un droit égalitaire de vivre ?
Pourquoi le droit à vivre serait-il un privilège réservé à certains, et pas à d'autres ?
C'est ça l'égalité ?

Nous vivons dans un pays qui accorde le droit de vote à tous les citoyens, au non de l'égalité des droits, mais qui n'accorde un réel « droit de vivre » qu'à 19 millions de Français. Laisser mourir de froid et de faim les démunis et les « sans-emplois », c'est les priver implicitement du droit de vivre : « Tu n'as pas d'emploi, alors tu n'as pas le droit de vivre ».

C'est un droit de vie et de mort sur les plus démunis,
un crime de masse commis en toute impunité.

Sans toit ni loi, la pauvreté est considérée par les plus riches comme un « encombrement social »...!


Les riches se sentent de plus en plus menacés, et se plaignent des vols dont ils sont victimes de façon exponentielle. Quoi d'étonnant à ça ? Et il est à prévoir d'ailleurs que la situation ne fera qu'empirer, au rythme des inégalités qui ne cessent d'augmenter. Le vol est en passe de devenir le seul recours du pauvre pour vivre.

Depuis 50 ans, l’homme s’évertue à inventer et construire des robots capables de le remplacer pour faire le travail à sa place.

En 2014, l’homme s’évertue – en vain – à trouver du travail… au lieu de se réjouir de s’en être libéré grâce aux robots qu’il a inventé et construit précisément dans ce but.

Cherchez l’erreur !

En toute logique, chaque fois qu’un robot remplace des humains, ceux-ci devraient continuer à percevoir – à vie – le salaire qu’ils avaient durant tout le temps où ils ont participé à la construction du robot. Au lieu de ça, le chômage plonge des millions de gens dans la misère, et des centaines meurent tous les jours dans le monde, y compris dans les pays dits "civilisés", en France, en Europe, et aux États-Unis aussi.

Près de 7 000 SDF sont morts dans la rue entre janvier 2008 et décembre 2010,
auxquels il faut ajouter 11 000 suicides (et 200 000 tentatives)
(source : Économie Matin du 30 mars 2016)

Les richesses produites aujourd’hui par les robots ne profitent qu’à celui (ou celle) qui se prétend frauduleusement propriétaire desdits robots. Ces déprédateurs jettent à la rue les millions d’êtres humains qui ont fabriqué la poule aux œufs d’or, devenu propriété lucrative du « chevalier d’industrie » qui s’enorgueillit de cette malhonnêteté, comme s’il s’agissait d’une prouesse.


Le but du capitalisme, c’est l’enrichissement des riches par la spoliation des pauvres. Et les lois sont faites pour protéger les riches contre toute convoitise des pauvres pour récupérer ce dont ils ont étaient spoliés.

Il est temps de rétablir la justice en restituant le butin des riches aux pauvres qui l’ont produit.
Et comme la loi punit le vol commis par le pauvre qui tente de récupérer ce que le riche lui a volé, la loi doit être changée.

Et comme la loi est écrite par les riches, il appartient aux pauvres de recourir à la violence pour renverser ces injustices, et écrire les lois pour se protéger des malfaisants.

Un droit de vivre pour tous les Français

Pour Bernard Friot, Économiste et sociologue sur le plateau de « Ce soir ou jamais »,
le salaire à vie est la reconnaissance du droit de vivre accordé à tous les citoyens. 

En France, avons-nous tous un réel droit de vivre ?
Le droit à vivre est si fondamental, immuable, et inaliénable, qu'il est à inscrire dans l'article 1 de la constitution.

Et s'il est admis que pour vivre il est indispensable de disposer d'un revenu, alors le deuxième droit à inscrire dans la constitution sera le « droit à un revenu à vie minimum et inconditionnel ».
Article 1. Droit à vivre, inaliénable et immuable
Article 2. Droit à un revenu à vie minimum et inconditionnel,

condition indispensable induite par le droit à vivre.
Sans ces deux conditions réunies, l'égalité entre tous les citoyens est un boniment pour donner bonne conscience aux 19,5 millions de privilégiés qui en bénéficient aujourd'hui :
  • Salariés de la fonction publique : 5,5 millions, qui se partagent un butin de 119 milliards d'euros, prélevés sur le travail des salariés du secteur privé, seuls producteurs des richesses disponibles et redistribuables (pour le détail des chiffres, voir le « Rapport annuel sur l’état de la fonction publique »).
  • Retraités : 13,2 millions de femmes et d'hommes, qui se partagent un pactole de 282 milliards d'euros.
  • Rentiers de la propriété lucrative : Les 100 plus riches en France écument à eux seuls plus de 250 milliards d'euros (sur le dos des salariés du secteur privé).

Certains affirment que le « salaire à vie » – inconditionnel et lié à la personne – est impossible.

L'impossible à accepter, c'est précisément de croire à l'impossibilité du salaire à vie.
La démonstration en est déjà faite avec les 19 millions de citoyens qui bénéficient de ce modèle.

Pour ces 19 millions de Français, le droit à vivre est directement lié à leur personne, sans condition, et non pas à un emploi, même pas à un travail producteur de richesses consommables.

Il est indispensable de généraliser ce système à l'ensemble de la population, faute de quoi une profonde inégalité de droit subsiste. Un droit fondamental : le droit à vivre.

Cette idée est irréversible et se mettra en place d'elle-même tôt ou tard. Et le plus tôt serait le mieux, tout simplement pour éviter une guerre civile.

Destitution de la voyoucratie à la tête de l’État
La liste est longue des charges qui seront retenues contre la voyoucratie au pouvoir depuis plus de trente ans.
  • Protections des plus riches contre les plus démunis.
  • Racket fiscal des classes populaires pour redistribuer aux classes dirigeantes.
  • Tromperies et mensonges d’État.
  • Violation de la constitution.
  • Corruption et organisation des conflits d’intérêts. 
  • Croissance des inégalités entre les riches et les pauvres
  • Abus de pouvoir, immunité juridique inviolable, irresponsabilité...
  • ...
L'heure de rendre des comptes est proche. Les Français se réveillent, avec le sentiment de vivre un cauchemar. Demain, ils seront nombreux à condamner le système politique mis en place par des voyous, qui, pour assurer leur « intouchabilité », ont inscrit dans leurs lois un régime juridique dérogatoire au droit commun dans leurs rapports avec la justice. Ils se sont auto-attribués une immunité qui les soustrait à toute poursuite pour les actes liés à l'exercice de leur mandat (article 26 de la constitution).

Les élus au pouvoir sont des virtuoses de la délinquance en col blanc. Ils se regroupent au niveau national sous forme d'asso­ciations de malfaiteurs en bandes orga­ni­sées ayant pignon sur rue : les partis politiques, avec les rivalités qui les opposent dans un combat acharné pour occuper le trône et régner en maître absolu.

À lire aussi pour comprendre la pathologie du pouvoir :
L'élection de ces malfrats fait de nous leurs complices.
Quel est notre place, à nous autres citoyens, dans ce champ de bataille où s'affrontent les chefs de bandes rivales ? Nous sommes de plus en plus nombreux à en avoir pris conscience : nous sommes les idiots utiles, et doublement idiots quand nous déposons dans l'urne un bout de papier sur lequel est inscrit le nom de notre escroc préféré ; celui qui, par son charme et ses mensonges, nous a séduits.

Avec la complicité de nos élus, nous sommes sous la domination des grandes puissances financières, mais rien ne nous oblige à y rester.

Baisser les bras serait un signe d’impuissance, voire d’allégeance et de complicité.

Le boycott des élections provoquera l’effondrement
du système politique mafieux, et nous pourrons le remplacer par une nouvelle consti­tu­tion, pour une VIe République. Une démocratie dans laquelle nous, citoyens, retrouverons notre souveraineté. !

Seul le boycotte des élections permettra de mettre hors d'état de nuire les candidats à la trahison et leurs promesses mensongères. Tous, sans exception.
La famille actuellement au pouvoir, pathétique d'hypocrisie et de cynisme
Avec les parrains qui se sont succédé depuis 40 ans à la tête des maffias successives, ce n'était pas mieux
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Loup
Loup Rebel
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Lien à ne pas manquer :
Une Constitution Citoyenne, écrite par et pour les citoyens"

samedi 13 décembre 2014

En finir avec les inégalités sociales

(Le billet de Loup Rebel)
« Nul citoyen ne saurait être assez riche pour en acheter un autre, et nul assez pauvre pour être contraint de se vendre »
(Rousseau)
Les inégalités économiques en France perdurent pour une partie croissante de la population, et s’aggravent de façon alarmante. Une misère moderne est née, que désigne l’euphémisme de « grande pauvreté », conséquence d’un chômage de masse, frappant plus de trois millions d’individus, et qui traduit une accentuation de l’inégalité devant l’emploi, la qualification, l’enseignement.


L’inégalité devant l'emploi apparaît aux travailleurs comme l’inégalité fondamentale, que les disparités de revenus ne font sans doute que refléter : le travail, lié à l'emploi, constitue la source principale des revenus.

Ce constat pointe une insoutenable inégalité qui divise les Français en deux catégories dont le statut social est profondément inégal.

D'un côté les salariés de la fonction publique, avec le système du « salaire à vie lié à la personne ». C'est un excellent système, qu'il ne faut surtout pas changer. Au contraire, il faut l'étendre à tous.

De l'autre côté les salariés du secteur privé, avec le système du salaire lié à l'emploi, la peur du licenciement, chantage au chômage et à la précarité, niveau du salaire sujet à la baisse, insécurité sur la pérennité des ressources vitales, etc.

Il serait temps d'aligner tous les Français sans exception sur un régime unique : « le salaire à vie lié à la personne », quel que soit l'emploi, y compris les sans-emploi, dont le nombre ira grandissant dans les années à venir.

Pour ça, il faut changer les croyances qui empêchent de penser autrement qu'à travers le modèle libéral actuel. Ce modèle n'est plus crédible, car fondé sur des attentes auxquelles il est totalement illusoire de croire :
  • Croire dans une improbable reprise de la croissance.
  • Croire que les chevaliers d'industrie appellent cette croissance de leurs vœux juste pour créer des emplois, par pure philanthropie, et pas pour s'enrichir toujours plus sur le dos des salariés.
  • Croire que cette croissance ne passera pas par la réduction des coûts, licenciement, baisse des salaires en recrutant là où le marché des esclaves est le plus rentable.
  • Croire à un retour du plein emploi (qui n'a d'ailleurs jamais existé).
  • Et enfin, croire que les salaires du secteur privé ne peuvent qu'être liés à l'emploi.

Autant de mensonges et de fausses croyances, doux rêves que nos élus nous promettent pour se faire élire.

On se souvient les mots du candidat Président en campagne : « Je veux faire rêver les Français ! ».

Là, le rêve tourne au cauchemar... et les Français prennent conscience qu'on les prend pour des cons... Attention là haut, Messieurs les élus, car les Français n'aiment pas du tout, mais alors pas du tout être pris pour des cons !

La souveraineté populaire doit être défendue.
Patronat et banquiers pratiquent le chantage à l’emploi et à la dette pour réduire les droits sociaux. Les gouvernants de droite et de gauche, loin de leur résister, s’évertuent à leur envoyer des « signaux » qui les incitent à réclamer davantage. Est-il possible de briser cette soumission ?

Oui, répond Bernard Friot dans son ouvrage « L'enjeu du salaire ».

L'amalgame entre le travail et l'emploi permet au Patronat de garder la main sur les richesses produites par le « travail » des salariés, et pas par l'emploi. Cette confusion nous donne l'illusion que le PIB (qui mesure la richesse produite) est directement lié au marché de l'emploi, alors qu'il est le fruit du travail. Déconnecter le travail de l'emploi conduit à un système social fondé sur la « qualification », toute notion d'emploi étant abolie. Ce modèle existe : c'est celui en vigueur dans les institutions de la fonction publique, où les salaires sont financés par des prélèvements sur une partie des richesses produites (PIB), et ne sont pas liés à l'emploi, mais à la qualification, définitivement acquise, assurant à chaque agent de la fonction publique un salaire à vie.

Bernard Friot propose de porter plus loin ces institutions qui sont nées des luttes pour le salaire, et dont nous faisons à grande échelle l’expérience de l’efficacité : la qualification personnelle et la cotisation. La qualification personnelle peut faire disparaître le marché de l'emploi, à condition d’attribuer à chacun, à sa majorité, une qualification et donc un salaire. Ce qui va évidemment à contre-courant des projets du Patronat de remplacer la cotisation sociale par la CSG, la TVA ou les mutuelles. Il faut au contraire étendre à l'ensemble des acteurs économiques le modèle actuellement limité aux seules institutions publiques, en créant une cotisation économique pour un financement non seulement de tous les salaires, mais également de l’investissement sans crédit et donc sans dette.

L’enjeu du salaire, c’est la disparition du marché de l'emploi, et donc du chantage à l’emploi, ainsi que la suppression du crédit lucratif, et donc du chantage à la dette. Ce n’est ni d’une réforme fiscale ni d’une plus grande régulation étatique dont nous avons besoin, mais de plus de pouvoir populaire sur l’économie et sur le travail.

Le modèle social existe. En faire un privilège réservé à une catégorie de Français – les salariés de la fonction publique – est non seulement discriminatoire, mais devient criminel dès lors que le plein emploi a été éradiqué par le remplacement du travail de l'homme désormais effectué par les machines et les robots. 

Cette petite vidéo permet de comprendre les mécanismes de ce modèle social :
Un droit égalitaire pour tous les Français

Étendre le modèle social déjà en vigueur en France, pour donner à chaque Français un statut unique, égalitaire pour tous, sans laisser personne mourir de froid et de faim.

Dans les trois vidéos présentées ci-dessous, Bernard Friot nous explique l'escroquerie inouïe des investisseurs, qui nous vole une partie de notre travail pour ensuite l'investir. Il nous montre comment la propriété lucrative permet à l'investisseur de spolier les salariés à qui il confisque l'outil de travail pour en faire sa poule aux œufs d'or sur le dos des salariés.
Salaire à vie, pour le travail et contre l'emploi

Résumé d'une conférence de l'économiste et sociologue Bernard Friot, professeur émérite à l'Université Paris Ouest, membre du Réseau Salariat et de l'Institut Européen du Salariat, et auteur de « L'enjeu des retraites »

La révolution du salaire à vie

Bernard Friot, sociologue et économiste, nous montre comment nous pouvons à l'avenir nous réapproprier notre travail et la valeur économique que nous produisons, en nous opposant à la logique du capital et du marché du travail.

Bernard Friot – L'enjeu du salaire

Bernard Friot, économiste à Paris-X et spécialiste des systèmes de protections sociales, présente son livre « L'enjeu du salaire », en mars 2012 à la librairie Tropiques à Paris. Il présente son travail sur la partie du salaire qui est "socialisée" : ce qu'on appelle à tort les "charges sociales" ou "cotisations patronales" qui correspond en réalité au salaire indirect, qui alimente les caisses de sécurité sociale (maladie, retraites...). L'auteur développe dans sa présentation plusieurs de ces idées.
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Loup
Loup Rebel
Loup Rebel

mardi 9 décembre 2014

La révolution, c'est maintenant !


Oups !

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Loup
Loup Rebel
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Élection = Soumission

  • Changer les institutions 
  • Abolir la voyoucratie
  • Restaurer la démocratie
(Le billet de Loup Rebel)
Élire, c'est se soumettre. C'est le contraire de la démocratie
Quand nous déposons notre bulletin dans l'urne, nous soutenons l'idée que les élus sont les seuls capables de représenter les autres, les incapables, dont nous admettons alors faire partie.

En voulant élire les élites, nous convenons par là que les citoyens ne sont pas tous égaux, puisque certains sont meilleurs que d'autres.

Non seulement nous nous soumettons à cette inégalité, mais nous nous reconnaissons « inférieurs » aux élus que nous désignons pour nous gouverner.

Si ce système vous convient, ou si vous croyez qu'il est le seul possible, vous pouvez vous rendormir sans regarder cette vidéo.

Mais si vous avez envie de vivre dans une réelle démocratie... regardez cette vidéo !

Elle vous aidera à comprendre que pour tendre vers la démocratie, nous devons prendre conscience des capacités de tous à créer de nouvelles institutions. Nous pourrons alors abandonner la croyance dominante qui affirme que « l'élection c'est la démocratie ».

Attenta à la démocratie !

Vidéo destiné à sensibiliser le public au concept de démocratie. 
Intervenants : Jacques Brel, Etienne Chouard, Francis Dupuid-Deri, Michel Houellebecq, Henri Guillemin, Paul Jorion, Cornelius Castoriadis

La liste est longue des charges qui seront retenues contre la voyoucratie au pouvoir depuis plus de trente ans.
  • Protections des plus riches contre les plus démunis.
  • Racket fiscal des classes populaires pour redistribuer aux classes dirigeantes.
  • Tromperies et mensonges d’État.
  • Violation de la constitution.
  • Corruption et organisation des conflits d’intérêts. 
  • Croissance des inégalités entre les riches et les pauvres
  • Abus de pouvoir, immunité juridique inviolable, irresponsabilité...
  • ...
L'heure de rendre des comptes est proche. Les Français se réveillent, avec le sentiment de vivre un cauchemar. Demain, ils seront nombreux à condamner le système politique mis en place par des voyous, qui, pour assurer leur « intouchabilité », ont inscrit dans leurs lois un régime juridique dérogatoire au droit commun dans leurs rapports avec la justice. Ils se sont auto-attribués une immunité qui les soustrait à toute poursuite pour les actes liés à l'exercice de leur mandat (article 26 de la constitution).

Les élus au pouvoir sont des virtuoses de la délinquance en col blanc. Ils se regroupent au niveau national sous forme d'asso­ciations de malfaiteurs en bandes orga­ni­sées ayant pignon sur rue : les partis politiques, avec les rivalités qui les opposent dans un combat acharné pour occuper le trône et régner en maître absolu.

À lire aussi pour comprendre la pathologie du pouvoir :
L'élection de ces malfrats fait de nous leurs complices.
Quel est notre place, à nous autres citoyens, dans ce champ de bataille où s'affrontent les chefs de bandes rivales ? Nous sommes de plus en plus nombreux à en avoir pris conscience : nous sommes les idiots utiles, et doublement idiots quand nous déposons dans l'urne un bout de papier sur lequel est inscrit le nom de notre escroc préféré ; celui qui, par son charme et ses mensonges, nous a séduits.

Avec la complicité de nos élus, nous sommes sous la domination des grandes puissances financières, mais rien ne nous oblige à y rester.

Baisser les bras serait un signe d’impuissance, voire d’allégeance et de complicité.

Le boycott des élections provoquera l’effondrement
du système politique mafieux, et nous pourrons le remplacer par une nouvelle consti­tu­tion, pour une VIe République. Une démocratie dans laquelle nous, citoyens, retrouverons notre souveraineté. !

Seul le boycotte des élections permettra de mettre hors d'état de nuire les candidats à la trahison et leurs promesses mensongères. Tous, sans exception.
La famille actuellement au pouvoir, pathétique d'hypocrisie et de cynisme
Avec les parrains qui se sont succédé depuis 40 ans à la tête des maffias successives, ce n'était pas mieux
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vendredi 5 décembre 2014

Attentat à la démocratie et trahison d’État

Coup d’État et voyoucratie...
(Le billet de Loup Rebel)
L'Europe est un coup d’État contre les démocraties,
manigancé par les banksters. 
(voir ⏩histoires de banksters⏪)

En faisant allégeance à l'Europe, nos élus sont des traitres.
Tous, sans exception, et sans vergogne.  


Aujourd'hui plus que jamais, les banksters entendent bien s'approprier le pouvoir absolu pour régner sur l'Europe, comme sur le reste du monde. Après avoir confisqué la souveraineté nationale, ils ont inventé un mot pour stigmatiser leurs opposants. C'est là une stratégie de manipulation utilisée par les pervers pour tenter d'imposer un système de pensée unique, en disqualifiant tous les autres modes de penser.

Ainsi, en nous traitant d'europhobes, les grandes puissances financières maîtres de l'Europe induisent sournoisement que la haine serait à l'origine de toute protestation contre la politique européenne, qu'il convient de qualifier d'impérialiste.

Pour réussir leur coup d’État, ils ont « acheté » les responsables politiques, et transformés la démocratie en une voyoucratie : les chefs d’État – de gauche comme de droite – se sont mis au service des banksters, et les élus au service des chefs d’État... La constitution précise pourtant que les élus sont « au service du peuple ». Il s'agit donc bien d'une trahison d’État.

Alors, en réaction à ceux qui nous traitent d'europhobes, je réponds qu'ils sont, eux, animés par la haine de la démocratie : ils sont « démocratophobes ». Après tout, pourquoi les mentors de la voyoucratie seraient-ils les seuls autorisés à inventer des mots ?

La liste est longue des charges qui seront retenues contre la voyoucratie au pouvoir depuis plus de trente ans.
  • Protections des plus riches contre les plus démunis.
  • Racket fiscal des classes populaires pour redistribuer aux classes dirigeantes.
  • Tromperies et mensonges d’État.
  • Violation de la constitution.
  • Corruption et organisation des conflits d’intérêts. 
  • Croissance des inégalités entre les riches et les pauvres
  • Abus de pouvoir, immunité juridique inviolable, irresponsabilité...
  • ... 



L'heure de rendre des comptes est proche. Les Français se réveillent, avec le sentiment de vivre un cauchemar. Demain, ils seront nombreux à condamner le système politique mis en place par des voyous, qui, pour assurer leur « intouchabilité », ont inscrit dans leurs lois un régime juridique dérogatoire au droit commun dans leurs rapports avec la justice. Ils se sont auto-attribués une immunité qui les soustrait à toute poursuite pour les actes liés à l'exercice de leur mandat (article 26 de la constitution).

Les élus au pouvoir sont des virtuoses de la délinquance en col blanc. Ils se regroupent au niveau national sous forme d'asso­ciations de malfaiteurs en bandes orga­ni­sées ayant pignon sur rue : les partis politiques, avec les rivalités qui les opposent dans un combat acharné pour occuper le trône et régner en maître absolu.

À lire aussi pour comprendre la pathologie du pouvoir :
L'élection de ces malfrats fait de nous leurs complices.
Quel est notre place, à nous autres citoyens, dans ce champ de bataille où s'affrontent les chefs de bandes rivales ? Nous sommes de plus en plus nombreux à en avoir pris conscience : nous sommes les idiots utiles, et doublement idiots quand nous déposons dans l'urne un bout de papier sur lequel est inscrit le nom de notre escroc préféré ; celui qui, par son charme et ses mensonges, nous a séduits.

Avec la complicité de nos élus, nous sommes sous la domination des grandes puissances financières, mais rien ne nous oblige à y rester.

Baisser les bras serait un signe d’impuissance, voire d’allégeance et de complicité.

Le boycott des élections provoquera l’effondrement
du système politique mafieux, et nous pourrons le remplacer par une nouvelle consti­tu­tion, pour une VIe République. Une démocratie dans laquelle nous, citoyens, retrouverons notre souveraineté. !

Une haute trahison d’État...
Les responsables politiques ont trahi leur pays en déniant les résultats du référendum populaire en vue de l'adoption d'une constitution européenne : le traité établissant une constitution pour l'Europe a été rejeté par les référendums des 29 mai 2005 en France, 1er juin 2005 aux Pays-Bas, 13 juin 2008 en Irlande.

Avec la complicité de nos élus :
  • Plus aucun pays de l'Europe n'est libre de décider ses lois.
  • L'Europe a confisqué les démocraties.
  • L'Europe interdit aux peuples de se prononcer par référendum. 
  • L'Europe impose ses lois et ses normes. 
  • L'Europe divise les peuples et accroit les inégalités. 
  • L'Europe crée des millions de pauvres pour enrichir une poignée de voyous.


Vous êtes septique ?
Souvenez-vous il y a 3 ans : le Premier ministre grec Georges Papandréou a annoncé la tenue d'un référendum concernant le plan d'austérité imposé à son pays, pour demander au peuple grec de se prononcer sur le maintien ou la sortie de la Grèce de l'€uro (mardi 1er novembre 2011).
Cette annonce a eu l'effet d'une bombe sur les places boursières qui ont toutes plongées à la baisse, puisqu'en cas de « non », elle entraînerait le départ de la Grèce de la zone euro.

Et bien sûr, interdiction formelle d'organiser le référendum... avec menace de destitution du gouvernement grec s'il refuse de se soumettre !

Qui ose encore soutenir que l’Europe respecte la démocratie... et la souveraineté de chaque pays ?

Pour plus d’informations sur ces événements, lire l’article détaillé publié par Libération le 1er novembre 2011 : ⏩Référendum en Grèce, panique en Europe⏪

Vent de panique sur les places financières après l'annonce du Premier ministre grec d'organiser le référendum :

Wall Street a terminé en net repli, les investisseurs craignant que le référendum voulu par le Premier ministre grec n'entraîne la faillite d'Athènes et plonge le « système financier » dans une inconnue dangereuse. Le Dow Jones a perdu 2,48%, le Nasdaq 2,89%.

Les Bourses européennes ont toutes fini en baisse, perdant entre 3 et 6%. Les valeurs bancaires ont le plus souffert. La Bourse de Paris a perdu 5,38%.

La Banque centrale européenne (BCE) craint une contagion de la crise de la dette grecque, ont indiqué mardi des opérateurs de marché : « Aujourd’hui, les marchés financiers redoutent que la Grèce sorte de l’euro. Et il y a un risque de contagion à d'autres places européenne, italienne et espagnole en priorité, a dit à l’AFP Miguel Ángel Rodríguez, analyste associé chez XTB (broker online).


Seule la sortie de l'Europe permettra d'échapper à la dictature des puissances financières qui décident de la destinée des peuples en les dépossédant de leurs droits démocratiques.

Seul le boycotte des élections permettra de mettre hors d'état de nuire les candidats à la trahison et leurs promesses mensongères. Tous, sans exception.

La famille actuellement au pouvoir, pathétique d'hypocrisie et de cynisme
Avec les parrains qui se sont succédé depuis 40 ans à la tête des maffias successives, ce n'était pas mieux
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vendredi 21 novembre 2014

Pourquoi tous ces psychopathes au pouvoir ?

  • Comment reconnaître un candidat psychopathe ?
  • Comment éliminer les candidats psychopathes ?
  • Peut-on éviter les dérives perverses du pouvoir ?
  • Alternative pour désigner les représentants politiques
(Le billet de Loup Rebel)


Comment reconnaître un pervers psychopathe derrière son masque ?

Le masque du pervers psychopathe :
  • Charme de circonstance et bonne « intelligence »
  • Absence de délires ou de tout autre signe de pensée irrationnelle
  • Absence de manifestations psychonévrotiques
  • Sujet qui inspire confiance et en qui on croit pouvoir compter

Derrière le masque :
  • Loquacité et charme superficiel
  • Surestimation de soi
  • Propension au mensonge pathologique
  • Tendance à la mégalomanie
  • Duperie et manipulation
  • Absence de remords et de culpabilité
  • Affect superficiel
  • Insensibilité et manque d’empathie
  • Tendance au parasitisme
  • Violation ou détournement des lois
  • Diversité des illégalités commises par le sujet
  • Incapacité de planifier à long terme et de façon réaliste
  • Incapacité d’assumer la responsabilité de ses faits et gestes
  • Égocentrisme pathologique et incapacité d’aimer

Ne voyez-vous pas dans cette liste toutes les caractéristiques des élus au pouvoir ?

Allons plus loin dans la connaissance du pervers psychopathe :
Contrairement à la croyance populaire et à ce que véhiculent souvent les médias, la plupart des pervers psychopathes ne sont pas de grands criminels dans le sens littéral du terme, et encore moins des tueurs en série, des tueurs de bordée ou des tueurs de masse.

Au contraire, certains d’entre eux, de par leur structure de personnalité et une intelligence au-dessus de la moyenne (ce qui est souvent le cas), parviennent à se hisser au sommet de la pyramide sociale et occuper ainsi des rangs importants, au sommet de l'État par exemple, ou dans les plus grandes entreprises. Ces psychopathes-là commettent parfois des actes antisociaux en tant que tels, et posent dans tous les cas des actes que la morale réprouve :
  • Mensonge,
  • Manipulation,
  • Fourberie,
  • Séduction malveillante,
  • Charme hypocrite,
  • Escroquerie,
  • Corruption,
  • Égocentrisme pathologique,

Pour plus d’informations sur le pervers psychopathe, lire l’article détaillé de Geneviève Schmit, Thérapeute et Analyste comportementale : ⏩Le masque du psychopathe⏪

L'objectif de ce type de pervers psychopathes est de progresser dans une irrésistible ascension sociale et conquête de pouvoir et de reconnaissance. Une fois arrivés au pouvoir, ils entendent écrire la loi « à leur manière », de façon à se protéger contre toute condamnation pour les actes antisociaux qu'ils ont la ferme intention de commettre.

Leur absence d'empathie en fait de dangereux législateur
Une fois au pouvoir, et après avoir écrit les lois qui les mettent à l’abri de toute condamnation, ils sont prêts à pousser sans la moindre vergogne des millions de femmes et d'hommes dans la plus sordide misère. Et le pire de tout : ils le font avec la complicité desdits millions de victimes, grâce à leur imparable capacité à dissimuler cette absence d'empathie, par la tromperie et la simulation, leurs aptitudes à jouer la comédie, à faire semblant, à mentir sans sourcilier.

De nombreux philosophes l’on souvent répété : « Le pouvoir rend fou ». La folie ici se pare des habits du pervers psychopathe.

Mais il faut savoir qu’en réalité : 
Avant l’accès au pouvoir, les prédispositions à la perversion et à la psychopathie sont là.
Ce sont elles qui poussent le prédisposé à être candidat au pouvoir... pour épanouir et développer lesdites prédispositions.

Conclusion :
De fait, tout candidat au pouvoir est, par essence, un pervers psychopathe en puissance, avéré ou en devenir (1).
Il serait temps de désigner nos représentants parmi des femmes et des hommes qui n'ont jamais nourri l'objectif pervers d'accéder au pouvoir.

Les Grecs de l'antiquité avaient conscience de cette réalité. Leur grande lucidité les avait conduits à désigner les magistrats en charge de la république par tirage au sort.
Aujourd’hui, en France, le tirage au sort est le seul rempart contre la délinquance politique en bandes organisées.

La vidéo ci-dessous présente le cours magistral dirigé par Pierre Rosanvallon au Collège de France, sur la démocratie délibérative par tirage au sort, avec la participation de Yves Sintomer

Tirage au sort et politique :
de l’autogouvernement républicain à la démocratie délibérative

Cours magistral au Collège de France, dirigé par Pierre Rosanvallon
diplômé de l'École des Hautes Études Commerciales (HEC)
titulaire d'un Doctorat d’État en lettres et sciences humaines


Projet pour une VIe République
Quelques suggestions pour « constituer » une nouvelle démocratie.
En tout premier lieu, rédiger une « constitution », écrite par les citoyens, pour les citoyens, et approuvée par le peuple français.

Création d’une assemblée citoyenne
Dans cet objectif, une assemblée citoyenne sera constituée. Une « Assemblée Citoyenne Constituante », dont les membres seront désignés par tirage au sort sur les listes électorales.

Chaque citoyen inscrit sur la liste électorale de sa résidence principale est éligible à l’Assemblée Citoyenne Constituante.

Chaque citoyen est libre de décliner son éligibilité, s’il ne veut pas participer à cette assemblée citoyenne.

Le citoyen qui refuserait son éligibilité perd son droit à participer aux débats et aux décisions pour adopter la nouvelle constitution.

Conditions pour valider l’éligibilité des citoyens inscrits sur les listes électorales :
  • Virginité totale du passé judiciaire, pénal, et fiscal.
  • Zéro condamnation, même pour délits mineurs.
  • Disposer des droits civiques (acquis à l’âge de 18 ans), et ne jamais en avoir été déchu pour quel que cause que ce soit.
  • Ne pas faire l’objet d’un placement sous tutelle ou curatelle.
  • Conditions de santé physique et mentale à définir dans le cadre de dispositions approuvées par un comité d’experts indépendants du pouvoir actuel.

Il est temps que nous sortions de notre léthargie,
et de notre état d'hypnose devant la télé.
Écrivons nous-mêmes notre constitution !


Lien à ne pas manquer :
« Une Constitution Citoyenne, écrite par et pour les citoyens »

 
(1)Je ne parle pas ici des femmes et des hommes bien intentionnés qui se mettent au service du bien commun (en zone rurale notamment), pour assurer la bonne gestion de la commune avec la complicité des habitants, et sous leur contrôle.
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vendredi 7 novembre 2014

Le changement, c'est maintenant ?

Après les sans dents...
Les cent plus riches Français
et leur rente de 257 milliards €
(Le billet de Loup Rebel)
Si le changement c'est maintenant, eh bien allons-y !

On commence par nous présenter une crise financière, puis économique, sans précédent. Un fléau qui frappe les pays dits développés, entrainant le chômage et la récession.

On nous a dit dans un premier temps que la solution serait de partager le travail... Eh bien non, là n'est pas le changement qui permet d'éradiquer la pauvreté. Bien au contraire. En plus d'une grande désorganisation dans les institutions et les entreprises, les salariés se sont vus contraints de faire en 35 heures ce qui en demande 40. 

D'autres, au contraire, ont tenté le slogan : « Travailler plus pour gagner plus ». Bien tenté, mais un grand flop à l'arrivée. Avec une augmentation significative des cas de burn-out, histoire de tester les limites humaines... de l'inhumain ! 

De pire en pire : on nous dit ensuite qu'il faut augmenter la productivité... diminuer le cout du travail... redonner de la compétitivité aux entreprises... Là, c'est un outrage à notre l'intelligence, même en admettant qu'elle soit inférieure à celle des élites politiques qui prônent ces inepties. Ces propositions sont celles que tout bon capitaliste met en place pour accroître sa rente : le salarié devrait s'efforcer de lui coûter moins cher pour augmenter la rente de la propriété lucrative des actionnaires ! 

Entendre pareil discours dans la bouche des élus de droite n'étonne personne. Mais quand un gouvernement socialiste nous annonce que la compétitivité est le fondement même de son programme de réformes, on croit rêver... Notez qu'il l'avait dit : « je veux faire rêver les Français ! » 

Passons aux choses sérieuses, et parlons du partage de la richesse produite.

Pour comprendre le caractère ignoble des mécanismes qui lient le travail à l'emploi, puis l'emploi au salaire, une analyse en profondeur des réalités financières et économiques est indispensable. Cette analyse est clairement exposée dans les vidéos de Bernard Friot ci-dessous. Il peut être nécessaire de les écouter plusieurs fois, tant nos idées reçues sont profondément implantées dans nos esprits et soigneusement entretenues par les discours politiques.

On nous rabâche à longueur de soirées télés qu'il faut créer des emplois. Et que le rôle de l’État est d'aider les entreprises à créer des emplois. Mais l'emploi est une servitude aussi abjecte que le servage féodal du moyen âge. C'est la forme moderne de l'esclavage : soumettre et asservir le travailleur à son employeur, donnant à celui-ci le droit de vie et de mort sur l'emploi. L'employeur peut détruire à sa guise 10, 100, 1000 emplois ou plus, selon son bon vouloir. Et quand les demandeurs d'emploi sont en surnombre, l'employeur a la part belle pour organiser la mise aux enchères des emplois. Voilà pourquoi il faut abroger l'emploi, pour rendre au travail sa vraie valeur de production de richesse. 

Le salaire à vie, pour le travail et contre l'emploi !

Extraits d'une conférence de l'économiste et sociologue Bernard Friot,
professeur émérite à l'Université Paris Ouest, membre du Réseau Salariat
et de l'Institut Européen du Salariat, et auteur de « L'enjeu des retraites »
Abroger l’emploi, pour rendre au travail
sa vraie valeur de production de richesses
et assurer un revenu mensuel minimum

de 1500 €uros à vie à tous les Français
Oui, je sais, quand on fait ce type d'annonce, les bobos classes moyennes se mettent à ricaner bêtement, sans même chercher à savoir comment cela est possible. Ils redoutent avant tout qu'on s'en prenne à leur petit salaire, à peine plus élevé (pour les plus modestes) que les 1500 € annoncés. Qu'ils se rassurent, rien ne leur sera confisqué. 

À qui va-t-on bien pouvoir demander de partager, s'inquiètent les classes moyennes supérieures à qui l'impôt confisque déjà 20 à 30 % sur les 10 à 20 000 € de leur salaire mensuel ? Qu'ils se rassurent également, aucun supplément ne leur sera confisqué à eux non plus. 

Mais alors, à qui demander le partage ? 

Réponse : à une centaine de Françaises et Français...! Une centaine, qu'il convient d'appeler des « parasites », qui s'approprient chaque année une rente égale à plus d'un tiers de la richesse produite par le travail de millions d'hommes et de femmes.


Il suffirait que les cent Françaises et Français les plus riches abandonnent moins que la moitié de leurs pactoles pour éradiquer la pauvreté. 

Vous voulez des chiffres ? Des preuves ?
Juste 2 chiffres :
  • Total des salaires versés à 3,6 millions de salariés = 684 milliards €.
  • Total du pactole ramassé par les cents plus riches : 257 milliards €, soit plus du 1/3 de la richesse produite par le travail de 3,6 millions de Français... véritables esclaves au service des 100 parasites susnommés. 
Ceux qui aiment les chiffres et veulent aller à la source sont invités à suivre ces liens :
Question : Pourquoi les responsables mandatés par nous, électeurs, pour gérer et défendre nos intérêts, ont-ils choisi le camp des 100 plus riches ? Et pourquoi le chef de l'État, que nous avons mandaté pour être le garant de la justice sociale, nous a-t-il trahis en permettant aux cents plus riches d'accroître de plus de 10 % leur pactole ? Que sont devenues ses promesses, alors que les plus riches se gavent sans vergogne, dans un mépris cynique pour ceux qu'ils nomment en catimini les « sans dents » ?


Il est temps que nous sortions de notre léthargie,
et de notre état d'hypnose devant la télé.
Écrivons nous-mêmes notre constitution !

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jeudi 6 novembre 2014

Lettre ouverte au Président François Hollande

  • Pour une sortie digne de la fonction
  • Pour se démettre en douceur du mandat présidentiel
  • Pour éviter l’humiliation de la destitution...
    ... et une défenestration manu populari !
(Le billet de Loup Rebel)

Monsieur le Président de la République,

Il semblerait que le glas de la Ve République ait sonné.
La grande majorité des Français souhaite en finir avec la politique des élites, par les élites, pour les élites.

Voilà les deux points essentiels à soumettre aux Français par référendum, dans le but de confirmer les sondages qui font de vous le plus impopulaire des Présidents de cette Ve République.

Pour ne pas perdre toute dignité, le peuple français attend de vous que soit organisé un référendum, peut-être le dernier, pour demander aux Français s’ils sont prêts à changer radicalement les règles de la vie politique.

Les nouvelles règles ne seront pas écrites par vos ministres, ni par les députés élus, mais par une assemblée citoyenne désignée par tirage au sort sur les listes électorales, selon des conditions à définir. Le projet ci-après donne quelques pistes pour permettre à la France de retrouver le chemin de la démocratie. Chemin quitté par TOUS les responsables politiques après De Gaule. En ce qui vous concerne, Monsieur le Président, vous avez donné le coup de grâce à la démocratie en accédant à la plus haute fonction de l’État sur de fausses promesses. Ce que le peuple considère comme une trahison. Une double trahison même, lorsque vous dites à ce peuple qui vous a mandaté pour le servir que vous continuerez à le trahir jusqu’au bout, et que de surcroit, le peuple vous doit le respect, parce que vous êtes le chef de l’État.

Mais vous, Monsieur le Président, avez-vous respecté le peuple ?

Un chef d’État qui trahit son peuple mérite-t-il le respect ?

Un président qui bafoue la démocratie se place en situation de manquement à ses devoirs, et ne mérite qu’une chose : la destitution, prévue dans l’article 68 de la constitution.

Vous mettez le peuple à votre service, Monsieur le Président, et lui demandez le respect, et la fidélité. La démocratie, c’est exactement le contraire : le peuple vous a désigné pour le servir, et la confiance qu’il a placée en vous exige que vous lui soyez fidèle.

C'est à nous que vous avez des comptes à rendre, Monsieur Hollande, et pas aux Dieux des marchés ni aux prélats de la religion capitaliste. En ne respectant pas les engagements de votre « profession de foi », vous êtes indignes de la fonction pour laquelle le peuple vous a mandaté.

Si le pouvoir vous a fait oublier les fondamentaux de la politique, je vous invite à une petite révision de vos connaissances. Ça ne vous prendra que quelques minutes... 

Le capitalisme pour les nuls en six leçons

Petites vidéos amusantes pour tout savoir sur l'histoire du capitalisme,
de sa préhistoire à nos jours, au fils des grands penseurs, philosophes et autres,
Adam Smith, David Ricardo, Karl Marx, le duo Keynes/Hayek, et Karl Polanyi

Lien vers une leçon de politique de gauche : Le changement, c'est maintenant ?

Projet pour une VIe République
Quelques suggestions pour « constituer » une nouvelle démocratie.
En tout premier lieu, rédiger une « constitution », écrite par les citoyens, pour les citoyens, et approuvée par le peuple français.

Création d’une assemblée citoyenne
Dans cet objectif, une assemblée citoyenne sera constituée. Une « Assemblée Citoyenne Constituante », dont les membres seront désignés par tirage au sort sur les listes électorales.

Chaque citoyen inscrit sur la liste électorale de sa résidence principale est éligible à l’Assemblée Citoyenne Constituante.

Chaque citoyen est libre de décliner son éligibilité, s’il ne veut pas participer à cette assemblée citoyenne.

Le citoyen qui refuserait son éligibilité perd son droit à participer aux débats et aux décisions pour adopter la nouvelle constitution.

Conditions pour valider l’éligibilité des citoyens inscrits sur les listes électorales :
  • Virginité totale du passé judiciaire, pénal, et fiscal.
  • Zéro condamnation, même pour délits mineurs.
  • Disposer des droits civiques (acquis à l’âge de 18 ans), et ne jamais en avoir été déchu pour quel que cause que ce soit.
  • Ne pas faire l’objet d’un placement sous tutelle ou curatelle.
  • Conditions de santé physique et mentale à définir dans le cadre de dispositions approuvées par un comité d’experts indépendants du pouvoir actuel.
En soumettant aux Français par voie de référendum ce projet d’Assemblée Citoyenne Constituante, vous retrouvez votre dignité en vous engageant formellement à vous démettre de votre mandat, quel que soit le résultat du vote :
  • Si le non l’emporte, il signe un désaveu de vos choix politiques qui ne correspondent ni à vos promesses électorales, ni aux attentes des Français.
  • Si le oui est majoritaire, votre mandat n’a plus aucune raison d’être dans la nouvelle démocratie, régie par une constitution écrite et approuvée par le peuple français.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, les respectueuses salutations du peuple.

Signé : au nom du Peuple

Il est temps que nous sortions de notre léthargie,
et de notre état d'hypnose devant la télé.
Écrivons nous-mêmes notre constitution !

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dimanche 2 novembre 2014

Peut-on encore sauver la France ?

(Le billet de Loup Rebel)
Oui, on peut sauver la France, à condition de restaurer la démocratie, confisquée aux Nations par un pouvoir hégémonique, européen, au-dessus des États, sournoisement mis en place par les puissances financières et capitalistes.
La construction de l'Europe s'est faite sur les cadavres des Nations qui la composent.
En abolissant la souveraineté nationale, l'Europe a détruit la démocratie.
C'est le chemin à contresens de celui qu'avait emprunté De Gaule : « La démocratie pour moi se confond exactement avec la souveraineté nationale », disait-il.

On nous a répété à longueur de soirée télé : « la démocratie, c'est le suffrage universel ». Eh bien non, le suffrage universel n'est pas la démocratie. Au contraire, chercher à inculquer cette croyance est non seulement une vaste fumisterie, mais c'est la plus grande escroquerie républicaine commise depuis la Constitution du 24 juin 1793. Vous en voulez la preuve ? Souvenez-vous le vote au suffrage universel du 2 juin 2005 sur la Constitution Européenne : passé purement et simplement à la poubelle ! Pourtant, en votant "non" à ce référendum, les Français ne s'y sont pas trompés. Pour une fois, plus de 50 % des Français n'ont pas voté « comme on leur a dit à la télé »... ce qui a fait dire à la minorité pro-européenne « Les Français qui ont voté non sont cons ». Comment ose-t-on appeler ça la démocratie ?

La construction européenne a érigé un mur
entre les peuples et leurs représentants :
  • D'un côté du mur, une représentation sans pouvoir : les gouvernements des États.
  • De l'autre côté, un pouvoir sans représentation : les technocrates, les juges, et les lobbies à Bruxelles.
Pour forger l'Europe fédérale, il fallait abattre la souveraineté nationale, pour assurer la destruction de la démocratie.

http://blog.louprebel.fr/2014/11/peut-on-encore-sauver-la-france.html
La constitution européenne n'a pas été acceptée par les Français.
Le recours à la force pour la rejeter est légitime et justifié, si besoin.

Comment restaurer la démocratie ?
Certainement pas en continuant de signer – pour cinq ans – des chèques en blanc aux apôtres de la finance capitaliste, sourds et aveugles à la détresse d'un nombre croissant de Français.
Peut-on encore parler de démocratie quand les élus en viennent à utiliser la force pour appliquer des décisions refusées par ceux qui les ont désignés par leur bulletin de vote ? Les exemples ne manquent pas : Notre Dame des Landes et autres ZAD contre des GPI ici ou là, et surtout, les mandats donnés à des entreprises capitalistes pour s'enrichir en organisant le racket sur les biens publics : parkings (Vinci), autoroutes (Cofiroute), l'eau (Bouygues), Écotaxe (Ecomouv'), et j'en passe.
Les forces de résistances sont de plus en plus violentes, signe que le point de rupture entre les électeurs et les élus est franchi. 
Il faut le dire et le répéter : l'élection des représentants du peuple par le vote n'est qu'un vulgaire simulacre de démocratie, une parodie pathétique qui permet à quelques voyous de prendre le pouvoir avec la complicité intéressée de la puissance financière et ses moyens de corruption sans limites. Grâce aux médias, également corrompus, les électeurs sont "éduqués", on leur explique comment "bien voter", sous-entendu "pour qui ils doivent voter" : « Je ne crains pas le suffrage universel, les gens voteront comme on leur dira », affirmait tranquillement Alexis de Tocqueville, considéré comme l'un des grands penseurs de la démocratie représentative.

Fort de ce constat d'effondrement de la démocratie, que pouvons-nous faire ?
On en reste là ?
Ou bien on trouve une solution pour instaurer une authentique démocratie ?
Par exemple, on peut s'inspirer du modèle de la république athénienne, qui a fonctionné dans la Grèce antique durant plus de deux siècles.
Pour en apprendre plus sur l'histoire de la démocratie grecque :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Democratie_athenienne

La première chose à faire est sans doute la plus délicate, car la caste des élites actuellement au pouvoir ne se laissera pas docilement défenestrer des palais qu'elle occupe, Élysée, Bourbon, mais aussi les grands Hôtels du pouvoir, Hôtel Matignon, Hôtels du Département et autres Hôtels de Ville.

Le mot « démocratie » a-t-il encore un sens, et lequel ?
Pour restaurer la démocratie, notre tâche essentielle consistera à écrire notre constitution. C'est à nous de définir les règles de la République, pour donner le cadre que nous voulons aux lois qui ne seront plus décidées par les chiens de garde de la puissance financière et capitaliste. La démocratie, c'est ça. Un régime politique dans lequel le peuple est souverain. Le contraire du régime actuel, dans lequel la souveraineté a été confisquée par des voyous en bandes organisées dissimulés derrière le masque de la trahison, qui nous font miroiter de faux paradis pour cacher l'enfer qu'ils ont l'intention de nous imposer une fois élus.

Le mot démocratie vient du grec ancien δημοκρατία / dēmokratía, signifiant « souveraineté du peuple ». C'est la combinaison de δῆμος / dêmos, qui signifie « peuple », et κράτος / krátos, qui veut dire « pouvoir ». La démocratie est le régime politique dans lequel le peuple est souverain.

Selon la célèbre formule d'Abraham Lincoln, la démocratie est « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ». C'est l'une des définitions canoniques le plus couramment retenues, mais systématiquement détournée, bafouée.

L'introduction de la Constitution de 1958 de la Cinquième République française est un exemple flagrant du détournement de sens du terme démocratie. Aussi bien quant à la signification concrète de la souveraineté populaire que pour son application pratique. La preuve est établie aujourd'hui, plus de deux siècles après la Révolution et l'instauration de la République française, que la démocratie ne peut être que directe. « La souveraineté ne peut être représentée, par la même raison qu'elle ne peut être aliénée ; elle consiste essentiellement dans la volonté générale et la volonté générale ne se représente point. » (Jean-Jacques Rousseau)

Là prend fin mon propos. Pour la suite à donner, des penseurs beaucoup plus qualifier ont déjà indiqué le chemin à prendre pour instaurer la démocratie en France. Si toi aussi tu souhaites participer à cette future démocratie, rejoins les millions de Français déjà à l'œuvre dans ce projet.

Quelques vidéos pour découvrir et en apprendre plus :
https://www.youtube.com/playlist?list=PL14pGWXB43DvmvcXMExXhMzyERmJnKEw_
https://www.youtube.com/playlist?list=PL14pGWXB43DvN3ps49B2UJlAcb9iTBVLS
https://www.youtube.com/playlist?list=PL14pGWXB43DvSrjGCD-PW_E6vd2CP5npn

Le projet le plus avancé, pour une démocratie qui restitue au peuple sa souveraineté :
http://etienne.chouard.free.fr/Europe/presentations.php

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Loup
Loup Rebel
Loup Rebel

samedi 25 octobre 2014

Vous avez dit… socialisme ?

(Le billet de Loup Rebel)
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Commençons par sortir de l'amalgame faussement établi entre deux allégations, deux mots dont le sens est différent : « libéralisme », et « capitalisme ». Car même s'il peut exister une parenté entre les deux, le libéralisme n'implique pas ipso facto le capitalisme et le capitalisme peut aussi exister en dehors du libéralisme.  

Qui est libéral ?
Être libéral, c'est :
  • Développer le sens de l'autonomie et de la responsabilité,
    tant au niveau individuel que collectif dans la société.
  • Faire preuve de maturité :
    • Dans le but de s’émanciper de toutes dépendances aliénantes.
    • Dans le respect des valeurs individuelles et collectives.
  • Se positionner en créateur :
    Être créateur, c'est prendre la liberté de s'échapper hors des limites de ce qui existe « maintenant » pour aller vers ce qui existera « après une action précise et volontaire ». Par exemple, un artiste peintre ne peut qu'être libéral (sauf s'il se contente de reproduire des œuvres existantes), l'écrivain également (sauf s'il fait du plagiat).
Le créateur d'une entreprise est un libéral qui a le projet de créer de la richesse, ou de la faire créer par un groupe d'hommes et de femmes... Et on voit bien là, en effet, poindre le spectre du capitalisme si ce libéral entend être propriétaire de la richesse ainsi créée par celles et ceux qui travailleront « à son service ». En revanche, si ce créateur d'entreprise (un libéral, donc) envisage la propriété partagée des richesses créées par le travail de tous, alors il n'est point capitaliste.

Qui est capitaliste ?
Une définition du capitaliste que j'aime bien :
« Individu qui maîtrise l'art de s'approprier et d'accumuler pour son profit personnel des richesses produites par le travail de ses semblables. »
Autrement dit, un fléau, organisé par une minorité de parasites qui vampirisent le plus grand nombre des hommes et des femmes qui produisent la richesse pour le compte de ladite minorité de vermines.
Être capitaliste, c'est :
  • Occuper une position purement personnelle dans la production collective de la richesse.
  • Occulter sa position sociale dans la production des richesses par le travail collaboratif. 
  •  S'approprier les richesses produites collectivement par l'exploitation des ressources humaines.
  • Exploiter lesdites ressources humaines en les aliénant par l'emploi, qui n'est autre que la forme moderne de l'esclavage. 
  • Enfin, coloniser les gisements d'emplois pour organiser le chantage à la précarité et au chômage.
  • À ce titre, le capitaliste est non seulement un parasite, mais un voyou qui spolie les salariés qui ont produit par leur travail la richesse.
En définitive, être capitaliste c'est s'approprier la richesse produite par le travail des salariés, pour en faire sa propriété lucrative personnelle.

Pourtant, une richesse produite par le travail collectif de tous est de fait une propriété collective qui ne peut être mise en mouvement que par l'activité commune de nombreux individus, et même, en dernière analyse, que par l'activité commune de tous les membres de la société.

Peut-on considérer que la richesse est une puissance ? Pourquoi pas, si cela vous enchante. Quand bien même on considérerait que la richesse est une puissance, elle ne saurait être une puissance personnelle. Elle serait alors une puissance sociale.

Dès lors, si la richesse est transformée en propriété commune appartenant à tous les membres de la société, ce n’est pas une propriété personnelle usurpée qui se change en propriété sociale. Non, c'est seulement le rétablissement légitime du caractère social de la propriété. La richesse produite par la société appartient à la société, et à elle seule.

Qui est socialiste ? 
Être socialiste, c'est :
  • Reconnaître que toute production de richesse est le fruit du travail de tous les membres de la société.
  • Cette reconnaissance implique, de fait, deux choses essentielles :
    • Dénoncer le capitalisme.
    • Condamner les capitalistes à restituer les richesses spoliées aux membres de la société.
  • Être socialiste, c'est donc le contraire de ce que fait actuellement le pouvoir en place.
Nos représentants actuellement au pouvoir se sont fait élire sur des engagements signés dans leur profession de foi*.
Cette profession de foi faisait état des valeurs socialistes, et on se souvient tous des envolées lyriques du candidat socialiste : « Moi président...!  Moi président...! Moi président...! »

Alors de deux choses l'une :
  • Soit nos représentants ont oublié (ou n'ont jamais appris ?) ce qu'est le socialisme, et leur ignorance en fait des idiots utiles à la solde des capitalistes. Ils en sont sans le savoir les complices... à l’insu de leur plein gré ! (selon la formule de Richard Virenque !)
  • Soit ils sont des traîtres qui ont détourné les valeurs du socialisme dans le seul but d'accéder au pouvoir. Bref, des voyous méprisants et méprisables, puisqu’ils nous ont méprisés, truandés, et pris pour des demeurés.
Dans un cas comme dans l'autre, leur volonté affirmée de se maintenir au pouvoir relève non seulement de l'imposture, mais aussi de la plus haute trahison, pire que le gouvernement de Vichy, qui agissait, lui, sous la contrainte militaire de l'occupant.

À moins que notre gouvernement actuel n'agisse, lui aussi, sous la contrainte des grandes puissances financières ? Alors qu'il le dise, si le courage ne lui manque pas d'en faire l'aveu.
* La profession de foi est un document réalisé par un candidat en campagne électorale pour présenter son appartenance politique et son programme, sur lesquels il s'engage une fois élu. Avant à son envoi à tous les électeurs (en même temps que le bulletin de vote), la profession de foi est validée par une Commission de propagande qui vérifie sa conformité avec la loi et des règles précises.
Liens à ne pas manquer :
« Bernard Friot - Quelques rappels sur ce qu'est le socialisme »
« Hollande démission »
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Loup
Loup Rebel
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